Les directions de l’éducation et de la formation professionnelle ont, conjointement, pris en main le sort des élèves exclus du système éducatif. Une première pour la rentrée 2010-2011 où il est recensé 2.500 élèves qui ont quitté les bancs d’écoles l’année scolaire écoulée.
Le phénomène de déperdition scolaire est enfin soulevé en tant que problème auquel il faut apporter une véritable solution. Selon les chiffres officiels, ils sont des centaines de milliers, âgées de moins de seize ans, à ne plus prendre le chemin de l’école, à chaque rentrée. Si pour les uns, l’exclusion administrative a eu raison d’eux, pour d’autres, ce sont les dépenses et les frais relatifs à la scolarité qui en sont la cause. Il faut reconnaître que c’est un constat d’échec et de désolation que de voir des adolescents oisifs, traînant dehors toute la journée. Ce qui, d’ailleurs, les rend totalement vulnérables et à la portée de tous les fléaux. Cette année, l’approche du problème n’est pas laissée exclusivement à l’appréciation des parents. Les exclus du système ont été recensés et convoqués pour être orientés vers les opportunités de la formation professionnelle. Une collaboration entre les deux secteurs, éducation et formation professionnelle s’entend, dans le but d’une insertion par le biais de l’apprentissage. Des 2.500 comptabilisés sur le territoire de la wilaya, 1800 d’entre eux ont déjà eu un premier contact avec le monde de la formation professionnelle. Selon la tutelle locale, les inscriptions au sein des structures a déjà concerné 662 exclus. Un nombre prévu à la hausse d’ici à la rentrée officielle qui est fixée au 10 octobre prochain.
N. D.

Nouvelles structures d’accueil pour les jeunes
Le secteur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Constantine sera ’’bientôt’’ doté de trois nouvelles structures d’accueil, a indiqué le directeur en charge du secteur.
Ces projets inscrits au titre de l’année en cours consistent en deux auberges et un camp de jeunes, a précisé la même source, soulignant l’importance de ces futures acquisitions destinées à ’’combler l’important déficit accusé par la wilaya dans ce domaine’’.
L’unique véritable auberge de jeunes Ahmed-Saâdi de Constantine, qui ne peut offrir que 80 lits, ne peut, à elle seule, couvrir une demande qui ne cesse de gagner en importance, a souligné le directeur du secteur, relevant, à ce propos, ’’l’inadéquation des deux bâtisses situées à El-Khroub et Aïn Smara que les circonstances ont voulu qu’elles soient transformées en centres d’accueil de jeunes’’.
Ces deux dernières structures qui ne disposent, respectivement, que de 60 et de 25 lits ’’ne peuvent en aucun cas prendre convenablement en charge le flux de jeunes qui convergent de toutes parts vers la ville du Vieux Rocher et ses principales communes, notamment pendant les grandes vacances’’, a indiqué le DJS par intérim.
Selon ce responsable, les nouvelles auberges de 80 lits chacune seront réalisées à Constantine et à El-Khroub, tandis que le camp de jeunes sera construit ’’soit au niveau du parc de détente et de loisirs de Djebel Ouahch, sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya, soit en plein milieu du parc récréatif d’El-Meridj (El-Khroub)’’, a-t-on précisé de même source.
APS