C’est une structure spécialisée relevant de la DAS, elle accueille des cas présentant des handicaps mentaux, ceux atteint du syndrome de Down (mongoliens), ceux issus de l’échec scolaire orientés vers la Formation professionnelle ainsi que ceux présentant des troubles de l’autisme. Il s’agit de la tranche d’âge qui varie entre 3 et 18 ans encadrée par près d’une cinquantaine de cadres pédagogiques, éducateurs spécialisés, éducateurs, aide-éducateurs, une assistante sociale et un médecin.
A l’instar de la rentrée scolaire, le centre psychopédagogique (CMP) de Sétif a effectué sa rentrée annuelle. C’est un établissement moderne et équipé de matériel pédagogique adéquat conçu pour l’accueil de la population des enfants infirmes moteurs d’origine cérébrale. C’est une structure spécialisée relevant de la DAS (Direction de l’action sociale) qui s’étale sur une superficie de 6 mille m2, inaugurée par le président de la République en 2004. Elle accueille des cas présentant des handicaps mentaux, ceux atteint du syndrome de Down (mongoliens), ceux issus de l’échec scolaire orientés vers la Formation professionnelle ainsi que ceux présentant des troubles de l’autisme. Il s’agit de la tranche d’âge qui varie entre 3 et 18 ans encadrée par près d’une cinquantaine de cadres pédagogiques, éducateurs spécialisés, éducateurs, aide-éducateurs, une assistante sociale et un médecin. En effet, l’encadrement technique spécialisé est composé de psychologues, d’orthophonistes et de pédagogues. «C’est grâce aux orientations de l’assistante sociale que l’action des psychologues intervient», explique une psychologue.
Un groupe composé de huit enfants est pris en charge par deux éducateurs, mais à Sétif, au vu de la pression de la demande sur le centre, l’on n’est pas tenu de se conformer à la norme, puisque le groupe compte entre 10 et 12 enfants inadaptés. «La capacité d’accueil du Centre est de 120 enfants alors que nous enregistrons une liste d’attente qui a atteint les quelque 113 sujets», nous confie M. Souilah, directeur du CMP, avant d’ajouter que Sétif a besoin d’un centre similaire afin de répondre à la population des enfants inadaptés mentaux. Mais en sus des enfants inscrits, le centre reçoit les cas orientés par le système scolaire présentant des troubles psychologiques et orthophoniques, appelés cas ambulatoires, au nombre de 20 actuellement, selon les explications de la surveillante générale de l’établissement Mlle Maïza.
L’organisation est parfaite à l’intérieur du CMP qui est composé de classes de cours et d’ateliers de formation. Pour les plus petits, le programme est orienté vers la prise en charge psychologique, la psychomotricité et le côté sensoriel de l’enfant. Là, les enfants prennent le temps de s’amuser en compagnie des éducateurs, de manger et de faire la sieste. Car il s’agit, en fait, d’une catégorie qui ne s’y prête pas à la même charge d’effort que celle scolarisée, nous explique M. Souilah. Pour la tranche d’âge qui varie entre 6 et 7 ans, ils sont inscrits dans les ateliers d’informatique, de musique, alors que celui de poissonnerie, il est inscrit en projet. «Le contact de l’enfant avec les poissons, les observer et les nourrir constituent des moments intenses mais aussi une thérapie privilégiée», explique la surveillante générale. Les autres ateliers qui accueillent la tranche des plus âgés sont conventionnés avec la Formation professionnelle et sont spécialisés dans la broderie, le gâteau traditionnel, la coiffure pour hommes, la poterie et le jardinage. Dans ce domaine, le directeur du CMP signale au passage que le problème matériel ne se pose guère dans le domaine de l’apprentissage et de la formation qui est sanctionné par une attestation de réussite. Entre 2007 et 2010, le centre a formé 59 enfants. Mais pour le cas de certains métiers, ils sont aptes à être recrutés, nous explique le directeur qui cite, notamment, le cas des jardiniers.
Mais c’est dans le domaine sportif que le problème d’infrastructures se pose avec acuité. En effet, pour une équipe engagée dans 4 disciplines, et qui est parvenue à rafler aux derniers championnats nationaux pas moins de 18 médailles, l’animatrice du groupe handisport revendique un terrain mateco pour la préparation de ses athlètes. «Le terrain actuel présente des contraintes notables pour mes athlètes soumis aux contraintes du terrain accidenté du centre», confie-t-elle, tout en regrettant que son appel ne soit pas parvenu au ministre de la Solidarité nationale à l’occasion de sa dernière visite au centre du mois en cours.