La prise en charge de ce dossier visant l’assainissement des pratiques commerciales au niveau local est due à l’expérience acquise par l’administration locale en matière de gestion et surtout de règlement de situations difficiles vécues dans un proche passé.

Les vendeurs ambulants informel et ceux établis dans le périmètre du marché couvert ont reçu l’ordre d’évacuer leurs marchandises afin de céder place aux ouvriers des travaux publics qui auront à effecteur des travaux de réfection au niveau de la voirie.
Cette campagne de lutte contre le marché informel concerne également les deux grands sites Yahiaoui et Lumbarkia. Même si leurs occupants ont manifesté leur mécontentement, il n’empêche qu’ils ont bien compris que la loi ne badine pas avec ceux qui s’entêtent à mettre leurs étals sur leurs lieux publics. L’assainissement des espaces de vente est, ces dernières années, la préoccupation majeure des responsables et élus locaux qui ont procédé à la réalisation de trois marchés de proximité et à l’inscription de deux autres sur des sites urbains. Plusieurs kiosques multiservices ont été également accordés à bon nombre de jeunes chômeurs à Benghazi et dans d’autres localités semi-urbaines situées dans la commune de Baraki.
La prise en charge de ce dossier visant l’assainissement des pratiques commerciales au niveau local est due à l’expérience acquise par l’administration locale en matière de gestion et surtout de règlement de situations difficiles vécues dans un proche passé.
A cet égard, on se rappelle ce qui s’est passé pendant cet été lorsque des centaines de citoyens ont exprimé, devant le siège de la daïra, leur insatisfaction quant au comportement des vendeurs informels de légumes et fruits, qui étalent leurs marchandises, faisant pendant le jour un vacarme nuisant à la quiétude des riverains, et laissant, au soir après leur départ des ordures polluant l’environnement et portant préjudice à la santé publique.Les représentants des habitants, mécontents du laisser-aller de l’administration locale ont réclamé, avec insistance, l’intervention des responsables compétents afin de mettre fin à cette situation gravement détériorée.
Pour parer à cette situation, il convient de souligner q’une enveloppe de cinq milliards de dinars a été dernièrement débloquée pour la construction d’un nouveau centre commercial à l’emplacement de l’ancien marché couvert de Baraki, qui date de la fin des années 50, en plus d’autres sommes nécessaires à la réalisation de deux marchés de proximité dans la localité de Baraki, qui s’ajoutent aux trois autres, déjà ouverts au niveau des grands anciens quartiers de la ville, à l’image de celui de Boukaraâ, qui rappelons-le, arrive à approvisionner en produits agricoles de large consommation les consommateurs citadins et même ceux venant de la périphérie.