C’est la seconde fois que Rebbah Redjem, 31 ans, originaire de Constantine, rafle l’un des prix du concours, puisqu’il avait décroché, en 2008, le 2e prix alors doté de 80 mille DA. Le deuxième prix a été décerné à Nasser-Eddine Ghezaïli qui, lui aussi, est un récidiviste, ayant décroché le prix d’encouragement du jury lors de l’édition de 2009.
Les résultats du concours de l’affiche officielle du troisième Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA), dont la tenue est prévue du 13 au 17 octobre prochain, sont désormais connus. Selon le site officiel du FIBDA, le premier prix (120 mille DA) est revenu à Rebbah Redjem qui voit ainsi son œuvre retenue comme affiche officielle du festival. C’est la seconde fois que Rebbah Redjem, 31 ans, originaire de Constantine, rafle l’un des prix du concours, puisqu’il avait décroché, en 2008, le 2e prix alors doté de 80 mille DA. Le deuxième prix, dont la valeur n’a pas changé par rapport à 2008, a été décerné à Nasser-Eddine Ghezaïli qui, lui aussi, est un récidiviste, ayant décroché le prix d’encouragement du jury lors de l’édition de 2009. Le troisième prix (50 mille DA) est revenu à Abdel Djalil Heddi et le prix spécial du jury à Safir Allag. Les résultats des différents concours de création qui avaient été lancés en prévision de la 3e édition du FIBDA seront portés à la connaissance du public pendant la tenue de la manifestation, a indiqué le commissariat du FIBDA. Seuls les résultats du concours national pour les jeunes talents seront divulgués à la veille du festival, soit le 7 octobre, lors d’une conférence de presse devant présenter l’événement. Les résultats du concours des bédéistes professionnels nationaux et internationaux se sauront le 17 octobre, lors de l’ultime journée du festival. Placé sous le patronage de Khalida Toumi, ministre de la Culture, le FIDBA se veut un espace de promotion de la bande dessinée algérienne dans un contexte marqué par l’essor des technologies nouvelles qui lui offrent avec l’avènement du numérique des possibilités de médiatisation de plus en plus accrue. Cinéma, télévision, jeux vidéo sont autant de supports qui font appel aux créateurs de BD en tant que doués de dons artistiques et détenteurs de savoir-faire. La diversification des champs d’application de la BD a poussé celle-ci à se ramifier. Désormais, la BD se spécialise suivant la thématique dont elle veut rendre compte. Ici elle investit l’Histoire en se faisant l’écho de préoccupations identitaires, là elle fait des incursions dans le domaine scientifique en se faisant didactique. La BD est jeu en même temps instruction. Elle peut aussi s’autoriser des incursions dans le domaine de l’imaginaire en recréant les personnages romanesques ou de contes jusqu’à les rendre très présents dans notre quotidien, en un mot presque réels. C’est dire la magie de la BD !