La semaine du film indien a débuté jeudi soir à Alger par la projection d’un long métrage réalisé en 1975, intitulé " Sholay"(Le feu).
Cet évènement culturel, organisé dans le cadre de la coopération entre l’ambassade de l’Inde et l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), verra la projection quotidienne à la salle El-Mougar, de neuf films indiens, tous styles et genres confondus, d’une moyenne de deux séances par jour, la première à 14h00 et la seconde à 18h00. La cérémonie d’ouverture de la semaine du film indien s’est déroulée en présence de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi et l’ambassadeur de l’Inde à Alger, M. Kuldeep S. Bhardwaj. Ce dernier a, dans une allocution, souligné l’importance des échanges culturels entre l’Algérie et l’Inde dans un souci de rapprochement des peuples des deux pays. Il a estimé que le cinéma représentait l’un des moyens les " plus importants" dans le renforcement du contact entre les cultures, soulignant en même temps le rôle que joue la diplomatie culturelle dans les relations entre les pays aux cotés de la diplomatie politique, économique ou parlementaire. M. Bhardwaj a ajouté que l’essor que connait les nouvelles technologies de l’information et de la communication et la propagation de l’Internet dans le monde " n’ont pas réduit la magie du cinéma, cet art qui continue toujours et encore à attirer les gens de différentes cultures dans le monde". Présentant un aperçu sur l’histoire du cinéma indien, connu par une industrie cinématographique qui date des années 1920, l’ambassadeur indien a indiqué que la production annuelle de films en Inde est de 1.200 films projetés dans près de 15.000 salles de cinéma outre la distribution dans d’autres pays. Avant la projection du film inaugural, M. Bhardwaj a invité la ministre de la Culture à allumer la lampe cérémoniale, marquant ainsi le lancement de cette manifestation dédiée au 7e art indien, célèbre par ses longs métrages, où les arts chorégraphiques et la chanson occupent une place remarquable.
APS