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Edition du 23 Septembre 2010



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Béjaia, parc national de Gouraya
Un patrimoine naturel à sauvegarder
23 Septembre 2010

Le parc renferme neuf  sites pittoresques et quinze sites historiques qui témoignent de l’histoire de Béjaïa, comme le fort de Gouraya, la muraille hammadite, les marabouts  de Sidi Yahia et Sidi Touati, le cap Bouak, le cap Carbon, le Pic des singes, la baie des Aiguades, l’aqueduc de Toudja ainsi que cinq grottes recensées et qui enregistrent une forte affluence de visiteurs.

Classé officiellement en 1984, le Parc national de Gouraya, dans la commune de Béjaïa, qui englobe un massif de 538 hectares, est composé de trois écosystèmes répartis en terrestre d’une superficie de 2.080 ha, marin de 7.842 ha et lacustre de 3 ha. Il est situé sur la côte est du pays et s’ouvre sur la Méditerranée sur une longueur de 11,5 km. L’écosystème terrestre comporte des biodiversités importantes avec des mammifères comme le singe magot et autres, des oiseaux divers dont on peut citer  le chardonneret élégant qui fait la joie des éleveurs.  La  flore  avec plus de 500 espèces, dont 160 plantes médicinales, ainsi que les invertébrés (mante religieuse et le papillon machaon)  et les reptiles (salamandre). Par ailleurs, le parc renferme neuf  sites pittoresques et quinze sites historiques qui témoignent de l’histoire de Béjaïa, comme le fort de Gouraya, la muraille hammadite, les marabouts  de Sidi Yahia et Sidi Touati, le cap Bouak, le cap Carbon, le Pic des singes, la baie des Aiguades, l’aqueduc de Toudja ainsi que cinq grottes recensées et qui enregistrent une forte affluence de visiteurs. L’écosystème marin est divisé en zone marine avec de hautes falaises rocheuses comme Djebel Gouraya et Adrar Oufarnou et qui comportent de nombreuses grottes sous-marines. Cinq mammifères marins, dont 4 protégés, ont été recensés dans cette zone marine du parc, comme le dauphin commun et le cachalot. 200 espèces de poisson ont été répertoriées dans cette zone, comme le merlan argenté, la dorade royale et la seiche. Pour ce qui est de l’écosystème lacustre, le lac de Mezzaia, réintégré récemment au parc de Gouraya, s’étend sur une superficie de 2,5 ha avec une profondeur atteignant les 18 mètres. Ancien gisement d’argile servant à la fabrication des tuiles rouges pour les briqueteries de la région, et à force de creuser pour prélever les matériaux, l’eau a fini par jaillir pour recouvrir toute la surface creusée et se transformer en lac. Une digue a été construite pour retenir l’eau et le lac compte aujourd’hui plusieurs espèces d’oiseaux migrateurs. Parmi les sites les plus visités de ce parc national on relève que le fort Gouraya demeure le lieu privilégié. Construit en 1833 durant l’occupation espagnole et situé à une altitude de 670 mètres qui fait de lui une vigie stratégique, il servait jadis de point d’appui pour la défense de la ville. Plus bas, le cap Carbon,  connu par son phare le plus élevé du monde couronné par deux édifices. Il s’élève à 220 mètres du niveau de la mer  avec une tour haute de dix mètres dont la lumière est visible à trente-cinq miles marins.  La baie des Aiguades, avec sa plage rocheuse et sa beauté sauvage, ses beaux arbres centenaires et sa source d’eau  permanente  qui permet aux passagers de se désaltérer, constitue un endroit de détente aux nombreuses familles qui se hasardent dans cette forêt. Une attention particulière est accordée au Parc de Gouraya avec la mise en place d’une direction et d’un staff administratif qui veillent  à son  fonctionnement et à sa gestion afin de mieux sauvegarder ce patrimoine naturel.

Par : Mustapha Laouer

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