La politique nationale de la jeunesse et des sports est basée sur le partenariat entre le ministère et le mouvement associatif, a affirmé, jeudi à Aïn Temouchent, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar.
Cette politique, "approuvée et appliquée depuis le 29 décembre 2009, découle de l’intérêt, de plus en plus accru, accordé par les pouvoirs publics aux jeunes", a-t-il précisé lors d’une rencontre avec le mouvement associatif versé dans le secteur. Tout en rappelant que le nombre de structures juvéniles et sportives est passé de 1.700, en 1999, à plus de 4 mille actuellement, pour atteindre 9 mille à la fin du programme quinquennal 2010-2014, le ministre a précisé que "dorénavant la relation entre l’administration et le mouvement associatif se fera sur la base d’un partenariat défini par les deux parties".
Cela s’effectuera, a-t-il expliqué, en application de dix plans d’action prioritaires, dont en premier lieu et en priorité "la lutte contre la toxicomanie".
L’Etat allouera les subventions en fonction de ces paramètres, a-t-il indiqué, en rappelant au passage l’exemple des 1.600 clubs sportifs nationaux qui n’ont pas répondu aux attentes de la formation de jeunes talents en dépit des fortes enveloppes financières mises à leur disposition.
"Ces clubs privilégient les résultats immédiats au dépens de la formation et de la relève", a-t-il souligné en rappelant que les pouvoirs publics ont inscrit leurs actions prioritaires autour de la formation, de l’encadrement et de la qualité. "Ce n’est qu’à ces conditions que l’on peut assurer une relève de qualité", a-t-il encore déclaré.
Dans ce même ordre d’idées, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’habituer nos clubs à rechercher et à recruter les jeunes talents, d’où "l’instauration du professionnalisme".
Le ministère, a signalé son premier responsable, installera prochainement une commission nationale qui se penchera sur l’élaboration d’un système de détection de ces jeunes talents en vue de les orienter, soit vers les classes sport-étude ou vers les centres de formation.
Une fois le partenariat assimilé, les associations se prendront en charge dans tous les domaines avec le soutien de l’Etat, a-t-il assuré en insistant sur le fait que l’animation des quartiers doit se poursuivre avec l’organisation de rencontres sportives sous la coupe d’associations.
La seconde journée de la visite ministérielle a été marquée par l’inspection de structures achevées et en chantier au niveau des communes de Beni Saf, Oulhaça et Aïn Kihal.
Ces collectivités locales ont bénéficié, notamment, de complexes sportifs de proximité (CSP), de maisons de jeunes et de camps de jeunes et de loisirs.
C’est le cas de Beni Saf qui a lancé un projet de réalisation de camps de jeunes pour 300 places pour une enveloppe de 143,8 millions de dinars. Une base nautique est en cours de réalisation à Rachegoune, où le camp de jeunes et de loisirs sera réhabilité.
Dix opérations de réhabilitation de ce genre de structures ont été inscrites à travers le pays, a-t-on appris à cette occasion. APS