Caricature Sidou
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Enquête, agrément et kafala |
La grande aventure de l’adoption |
10 Août 2010 |
Dans une société conservatrice où l’honneur de la famille prime sur tout, des filles enceintes dissimulent leur grossesse et accouchent sous X dans les hôpitaux où, la mort dans l’âme, elles abandonnent la chair de leur chair. Un enfant qui un jour fera le bonheur d’un couple en butte à des problème de stérilité. Et c’est là que le parcours du combattant commence pour ces parents désireux d’adopter.
En tout premier lieu c’est l’action sociale de la Solidarité qui traite la recevabilité à la sauce bureaucratie. La kafala, cette tutelle que l’on accorde aux parents adoptifs, reste pour le moins une épée de Damoclès, car elle peut être retirée pour diverses raisons. La seule évolution positive consiste en la fetwa du cheikh Hamani autorisant les parents à donner leur nom à l’enfant adopté. Selon la directrice de la protection et de la promotion de l’enfant 3 mille enfants sont abandonnés par an, ce chiffre selon elle reste toutefois approximatif.
Dans l’entretien qu’elle a bien voulu accorder au Misi libre, elle revient sur les conditions exigées pour l’adoption d’un enfant. De son côté, la directrice du CEDEF maître Nadia Ait Zai conteste la « révocabilité » de la kafala et donne dans l’interview quelques éclairages sur le processus de l’adoption d’un enfant abandonné.
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