Caricature Sidou
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Eucalyptus, Ouled Ferha |
Un quartier dépourvu de toute commodité |
18 Septembre 2010 |
En l’absence totale de l’éclairage public aggravée par des routes plutôt des pistes non bitumées, les résidants du quartier Ouled Ferha - le mal nommé- situé dans la commune des Eucalyptus, ne cessent de dénoncer leurs conditions de vie précaires. La moindre chute de pluie les isole encore plus, autant pour les les piétons que pour les automobilistes.Des mares d’eau boueuses se constituent un peu partout à travers le quartier, et de ce fait les résidants de Ouled Ferha sont contraints au parcours du combattant pour se rendre n’importe où. Les plus pénalisés restent, sans conteste, les enfants scolarisés, que dire des personnes âgées qui préfèrent éviter de sortir plutôt que de s’exposer à une chute qui peut être fatale pour elles. Les ordures ménagères s’amoncèllent devant les habitations dégradant davantage le cadre de vie des familles, qui n’en peuvent plus de cette précarité. Ces dernières sont pourtant tenues de se déplacer vers le centre-ville - Eucalyptus-, mais dans ces conditions leurs déplacements sont de plus en plus pénibles et risqués. Depuis trois longues années et face aux récurrentes revendications des familles, les chefs de famille ont été abreuvés de promesses, toutefois sans lendemain. Promesses d’une prochaine viabilisation de ce quartier qui a vu le jour il y a cinq années. Cinq années où rien n’a été fait pour tenter d’améliorer les conditions de vie. Bien pis Ouled Ferha connaît, ces derniers mois, la dégradation des quelques poteaux électriques existants, ce qui oblige les familles à se calfeutrer chez elles dès le crépuscule par mesure de sécurité en l’absence de l’éclairage public. Cette situation a ouvert les portes à la délinquance, et de ce fait les vols et les agressions se sont multipliés, des jeunes du quartier et d’autres venant des quartiers avoisinants squattent les lieux à l’affût des retardataires ou du moindre mauvais coup à perpétrer. Dans leur appel poignant, adressé aux responsables locaux, les familles d’Ouled Ferha réclament l’urgente réhabilitation de leur quartier, la réfection impérative et salutaire des lampadaires, avant que les différents fléaux sociaux ne s’installent à demeure chez eux.
A. M.
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