L’agression récente dans un quartier sensible de la ville dont a été victime une équipe de policiers en uniforme, par une bande de voyous, a créé émoi et consternation chez la population annabie, qui commence à s’interroger sérieusement sur les causes de l’explosion de la délinquance et de la violance dans la 4e ville du pays. Pour certains, c’est le trafic des stupéfiants qui s’est amplifié et qui commence à gangréner la société annabie. "Sous l’emprise démentielle de la drogue, les délinquants ne reculent devant aucun danger. Ils sont capables de cirmes et de toutes sortes d’agrssion et personne n’est dans ce cas à l’abri de leurs méfaits : ni policiers, ni simples citoyens. Les auteurs de l’agresison contre la patrouille de police étaient en majorité drogués. Ils l’ont avoué après leur arrestation", confie un officier des groupes d’intervention qui ont participé à la neutralisaiton musclée des voyous de la place d’Armes. Auteur de la sauvage agression contre les services de force de l’ordre.
Mais face à l’explosion des agressions contre les biens et les personnes, comme en témoignent les statistiques établies par la police et la Gendarmerie, il y a eu regain de violence également dans les zones extra-urbaines contrôlées par la Gendarmerie comme les agglomérations Chetia et Hadjr-Eddis devenues de vrais coupe- gorges où de nombreux vols de voitures avec agression à l’arme blanche ont été enregistrées cette année. La riposte comence donc à s’organiser. Selon des responsables des associations de quartiers, comme celui de la vieille ville, la cité, l’Emgafer, Djebanet lihoud… une pétiiton dénonçant la recrudescence meurtirère de la délinquance dans la ville d’Annaba est sur le point d’être mise à jour et sera publiée dans la presse lcoale. "Nous en avons ras-le-bol, c’est devenu infernal pour des citoyens désarmés que nous sommes. La délinquance est en train de semer partout, au centre-ville comme dans la périphérie, peur et desarroi, dans l’indifférence générale. Jamais Annaba n’a connu pareille situation, même aux pires moments du terrorisme. C’est que l’insécurité est dvenue un sentiment pesant, collectif qui vous empoisonne la vie de tous les jours. Vous avez peur pour vous, pour vos enfants, pour votre femme ou sœur, qui peut être attaquée à tout moment dans la rue sans que puisse intervenir qui que se soit. C’est cette indifférence aussi qui est insuportable. Alors nous avons décidé de bouger au niveau des quartiers les plus exposés, les plus touchés par ce mal qui est en passe de devenir un véritable cancer si on ne prend pas garde et si on ne réagit pas", estime Hafid, un responsable de l’association place d’Armes.