Une campagne de collecte de sang a été programmée, durant le mois de Ramadhan, par le centre de transfusion du centre hospitalo-universitaire Ibn Badis. Comparativement à la saison écoulée, les résultats furent en-deça des prévisions. La collecte était plutôt maigre et les donneurs, fort nombreux auparavant, ne se sont pas bousculés au portillon. Pour la première quinzaine du mois sacré, le CTS n’aura récolté que seulement deux cents poches de sang. Pour la même période, l’année dernière, les chiffres faisaient état du double, voire plus. Et pourtant, tous les moyens humains et matériels pour la réussite de cette action ont été fort déployés, selon le Dr Boubguira, responsable du centre. Des points de collecte ont été installés devant les mosquées et les camions ont sillonnés plusieurs quartiers et communes pour solliciter les donneurs. Les raisons d’une telle défection peuvent être renvoyées au manque d’organisation, à l’état physique des habituels donneurs, fragilisés par le jeûns et la chaleur ou à d’autres facteurs subjectifs.
Par : N.D.