L’apc de Tizi-Ouzou est devenue depuis quelque temps à la une de tous les journaux. Les scancales au sein de cette institution, même s’ils se succédent mais ils ne se ressemblent pas. Après le foncier, la voierie maintenant c’est l’état civil qui défie la chronique, puisque même les imprimés qui sont indisponibles au niveau des guichets se vendent à 200 dinars à l’extérieur. Même le langage pathétique tenu par certains responsables à l’égard des citoyens n’arrive pas à apaiser la grogne de ces derniers puisque sur place d’interminables chaînes se forment dès l’ouverture des portes. Toute la ville de Tizi-Ouzou ne parle que cette situation inquiétante qui risque de voir les efforts pour les inscriptions scolaires et universitaires sérieusement compromis. La démission en cascade des élus RND et celle d’un vice-président FLN (majoritaire) n’est pas un signe d’apaisement.
A la surprise de tous le enseignants, un inspecteur du primaire, n’a pas trouvé mieux pour s’isoler des enfants qu’il côtoyait chaque jour, que de construire un mur illicite au milieu de la cour, pour faire du logement d’astreinte qu’il occupe, une propriété privée. Le logement en question qui est un bien de l’apc revient selon des indiscrétions au directeur au même établissement. Ce n’est pas la première fois que ces infractions à la réglemention sont constatées au niveau de la direction de l’éducation. Recemment une personne qui n’a rien à voir avec le corps enseignant, s’est vu avec la complicité d’une personne influente au niveau de la DE, attribuer un logement dans un établissement qui n’a rien à voir avec le poste qu’elle occupe.
À quelques jours seulement du match devant opposer l’équipe d’El Ismailia (Egypte) à celle de la JSK, pour décider de refaire les canalisations situées tout autour du stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. En effet juste derrière le mur d’enceinte du stade le trottoir est éventré sur une longueur de plus de cent mètres offrant ainsi une image désolante aux invités et aux spectateurs. Au moment où on s’attendait à voir une propreté irréprochable autour du stade et ailleurs, comme ce fut le cas avec El Ahli, nos décideurs n’ont pas trouvé meilleur moment pour démolir ces trottoirs qu’à la veille de l’Aïd et celle d’un grand match.
Point de desserte ferroviaire DBK-Oued Aïssi, aucun train de voyageurs si ce n’est celui des marchandises, n’a franchi le seuil de Kaf Ennadja. En effet depuis l’annonce pompeuse d’un train pour voyageurs qui soulagerait les populations devant se rendre au pôle industriel de Oued Aïssi, rien ne fut fait, les usagers doivent attendre encore une autre sortie médiatique pour voir ce rêve se concrétiser et encore...
A la veille de la rentrée scolaire, l’école Ali Hamoutène situé au centre-ville est sens dessus dessous. Toute l’enceinte de l’établissement est en train de subir des travaux de réfection, ce qui risque de perturber sérieusement la rentrée scolaire, d’autant que les enseignants se disent d’ores et déjà pas prêts à recevoir les élèves dans de telles conditions. Cette école semble n’en pas finir avec les problèmes liés à la scolarité, puisque même la cantine, qui devait s’ouvrir pour les élèves il y a quelques années tarde, pour des raisons obscures, à fonctionner. Locaux, tables et chaises attendent depuis trois ans, nous dit-on. Les parents d’élèves sont en droit de se demander où se situe le blocage réellement?