La commune de Bab El-Oued, connaît, ces derniers jours, le lancement de plusieurs chantiers à travers différents quartiers. Tout d’abord une large opération de réfection des trottoirs, qui ont été pourtant récemment refaits et le dallage enlevé pour cette opération est quasiment neuf. Ce dallage est remplacé par des pavés à l’ancienne. Les ouvriers sont donc, depuis déjà quelques jours, occupés à décaper les trottoirs. Ces travaux ont transformé la commune de Bab El- Oued en un véritable chantier à ciel ouvert. Du boulevard Colonel Lotfi au Trois-Horloges en passant par la Direction générale de la sûreté nationale, tous les trottoirs de Bab El-Oued sont en travaux mais à une cadence lente, voire désespérante. « Avec la chaleur et le jeûne, les ouvriers de ces chantiers ne travaillent pas souvent pas et il nous arrive même de les voir allongés sur des cartons », nous affirme une habitante de Bab El- Oued. Les monticules de sable et de terres disposés un peu partout gênent énormément les riverains dans certaines artères à travers la ville... Les détritus, la poussière, font partie, depuis quelques jours, du décor de Bab El-Oued et du quotidien de ses habitants. Le paysage est loin d’être agréable à voir. Il faut dire que même si ces aménagements sont menés pour tenter d’améliorer le tissu urbain de la ville, les riverains ont fini par se lasser de ces travaux qui n’en finissent pas. Il faut dire également que ces chantiers ont aggravé les problèmes de la circulation que connaît déjà Bab El-Oued en temps normal.
D’ailleurs même les chauffeurs de taxi refusent ces jours-ci de se rendre à Bab El-Oued à cause de ces multiples chantiers créant des embouteillages monstres, notamment aux heures de pointe. Il est à noter qu’à l’approche de la rentrée scolaire où le nombre de voiture va doubler, voire tripler les problèmes de circulation seront de de fait, eux aussi, démultipliés. Il faut noter que les habitants de Bab El-Oued prient Dieu pour qu’il n’y est pas d’averse au cours des prochains jours et que ces travaux se terminent avant l’arrivée des pluies automnale pour que la ville ne se transforme pas en bourbier.