Lors du match de préparation de la formation kabyle face à la formation de la capitale du Titteri, en l’occurrence l’Olympique de Médéa, sociétaire de la Division II Centre qui s’est joué samedi passé en nocturne au complexe Imam- Lyès de Médéa, nous nous sommes rapprochés de Kamel Bouhellal, entraîneur-adjoint de la JSK, écoutons-le.
Midi Libre : On a toujours approuvé la politique des jeunes de la JSK. Pensez-vous qu’elle soit une réussite ?
Kamel Bouhellal : Il y a eu de belles générations. L’actuelle n’est pas mal du tout.
Il faut continuer cette politique, mais aussi être conscient qu’on ne peut pas faire une bonne équipe uniquement avec les jeunes.
Existe-t-il aujourd’hui au championnat national une équipe supérieure à la JSK ?
Supérieure, je ne pense pas. On ne peut pas affirmer que nous sommes supérieurs à tous non plus. Il y a beaucoup d’équipes qui sont à peu près au même niveau que nous.
Vous paraissez un homme très calme. Réalité ou façade ?
Je préfère le qualificatif de lucide. Il m’arrive de me mettre en colère ! Mais j’essaye toujours de conserver mon sang-froid, aussi bien sur le terrain qu’à l’extérieur, car ce n’est pas en perdant les pédales que l’on règle les problèmes.
Le public tient-il une part importante dans les bons résultats de la JSK, notamment en Coupe d’Afrique ?
Je crois que oui. C’est un public qui est très optimiste, très enthousiaste.
Ce public-là a dû nous pousser inconsciemment à aller au-delà. Il venait très très nombreux à l’entraînement, nous applaudissait et nous encourageait tout le temps. Alors, je crois qu’on doit beaucoup à un tel public.