Durant la saison estivale en général et le mois sacré du Ramadhan en particulier, les autorités locales sont sur le pied de guerre pour protéger les consommateurs des épidémies, intoxications alimentaires et autres. Les conditions d’hygiène et de salubrité sont de rigueur car la canicule qui sévit ces dernières semaines est susceptible d’engendrer des cas graves qui nécessitent des hospitalisations et des dépenses faramineuses.
Dans ce contexte, la commission de wilaya, qui englobe des représentants de divers secteurs concernés, se réunit périodiquement pour faire le point et prendre des mesures adéquates afin d’enrayer ce fléau qui menace la population. Des brigades de contrôleurs de la DC, de la DS, accompagnées des services de sécurité, sont sur le terrain et font preuve de vigilance. Des sanctions, fermetures administratives des locaux commerciaux, avertissements, amendes et saisie de produits impropres à la consommations sont prononcées régulièrement à l’encontre des contrevenants. Cependant, des commerçants véreux n’ayant ni foi ni loi, peu soucieux de la santé d’autrui, ne respectent pas les règles élémentaires d’hygiène et ce, pour limiter les dépenses de l’énergie électrique. Au moment de la fermeture de leurs locaux, certains débranchent les équipements de la chaîne de froid, à savoir réfrigérateurs, congélateurs et armoires frigorifiques où sont entreposés des produits sensibles et périssables. Ces gestes irréfléchis et graves engendrent la détérioration de la qualité des viandes blanche, rouge, produits laitiers, des pots, boîtes de crème, sucettes glacées, cornets ski et autres qui sont vendus à d’innocents clients qui sont souvent sujets à des coliques, vomissements, intoxications, etc. Une association de défense des consommateurs, dirigée par une dame dynamique, est sur le terrain pour sensibiliser les commerçants sur le strict respect de la chaîne de froid, et les cas délictuels sont signalés aux services compétents. La vigilance est de rigueur et il appartient aux citoyens de veiller sur la qualité des denrées achetées, car la santé n’a pas de prix.