Une vingtaine de bénévoles sous la houlette du Croissant-Rouge s’occupe de deux services, l’un pour les familles qui viennent prendre leur repas le deuxième pour servir les SDF. Il y a également six restaurants du cœur dans les différents quartiers de la ville qui sont l’initiative d’anonymes qui ne lésinent pas sur les dépenses pour faire profiter d’un repas pour les démunis.
C’est madame Hachemi, présidente du Croissant-Rouge, qui nous accueille à l’entrée du centre. Comme chaque année, pendant le mois sacré, elle supervise les activités du restaurant de la rahma.
En sa compagnie, nous visitons les lieux : une grande salle avec toute une batterie de cuisine, deux autres salles qui servent de réfectoires pour les hommes et les femmes. Madame Hachemi nous signale : "Nous avons une vingtaine de bénévoles pour s’occuper de deux services.
Une heure avant la rupture du jeûne, on sert les familles qui se présentent pour prendre leurs repas dans des couffins. Pour le deuxième service, nous accueillons chaque soir une quarantaine de personnes entre SDF, démunis et passagers". Une dizaine de femmes accompagnées de leurs enfants viennent s’attabler pour rompre le jeûne.
Au 7e jour du Ramadhan, nous avons décidé de goûter au menu, en compagnie de ces pensionnaires venus d’horizons divers.
Dans la grande salle, madame Hachemi veille à la distribution des plats et les jeunes bénévoles sont aux petits soins pour les invités.
Le menu est riche : salade variée, soupe avec viande, côtelettes "coucha" au four, viande aux pruneaux et limonade. Une demi-heure après, la salle se vide et chacun rejoint son café préféré pour goûter un thé à la menthe. Aussitôt, le groupe de bénévoles s’active pour remettre tout en ordre, avant de regagner leurs demeures satisfaits d’avoir réalisé une bonne action.
Notons qu’à Khemis Miliana, six restaurants du cœur fonctionnent à travers différents quartiers de la ville. Une autre initiative qui mérite d’être signalée : des jeunes ont ouvert un restaurant du cœur pour des repas à emporter.
Le responsable, M. Bedou, nous explique : "Des anonymes au grand cœur participent au fonctionnement de ce restaurant du cœur et ne lésinent pas sur les moyens pour satisfaire les familles qui viennent chaque soir prendre les repas.
Le 6e jour du Ramadhan, nous avons servi une cinquantaine de familles et le nombre augmente chaque jour."