Dans cet entretien, Nadir Belhadj confirme qu’avant qu’il n’opte pour le Qatar, il n’avait pas d’autres propositions concrètes mis à part celle de la Lazio de Rome. Le numéro trois de la sélection nationale estime que le groupe fera un grand match aujourd’hui face au Gabon malgré que la majorité des joueurs ait repris les entraînements un peu tard.

D’abord, quel bilan faites-vous de la dernière participation en Coupe du monde ?
Je tiens d’abord à rappeler qu’on a effectué un excellent stage à Crans Montana. Dans l’ensemble, tout est passé dans de bonnes conditions, malgré que des fois il y’ avait quelques manquements. Pour ce qui me concerne, j’ai fini la Coupe du monde où il y avait beaucoup de stress. Beaucoup de choses se sont passées également lors de cette joute internationale en terre sud-africaine. Mais je pense que c’est une bonne expérience pour le groupe pour les prochaines échéances. Moi, personnellement, j’ai joué les trois matches du premier tour, par la suite je n’ai pas eu vraiment beaucoup de vacances.

Sur un autre volet, beaucoup de gens se demandent pourquoi Belhadj a opté pour le Qatar. Quelle est votre réponse ?
J’ai opté pour le Qatar parce que je n’avais pas de choix ni d’autre proposition concrète et puis je l’ai déjà dit et je le répète, je ne suis pas à 100% avec ce club. Certes, il y avait beaucoup de gens qui parlaient de ce transfert, il faut qu’ils sachent que je n’avais pas de proposition concrète, la seule que j’ai eue, c’est celle venue de la part de Lazio de Rome, mais il n’a pas posé de l’argent sur la table, il a mis uniquement un million, et mon club ne veut pas me lâcher. Et puis si j’ai choisi le Qatar parce qu’ il a mis tout le paquet, c’est tout. Une chose est certaine, je ne suis pas le seul à avoir opté pour ce club, beaucoup d’autres bons joueurs sont partis là-bas, à l’image de Keita et un autre joueur coréen qui a inscrit deux buts en coupe du monde, et tant d’autres. Donc, le niveau progresse davantage. Sincèrement, je ne vois pas où est le problème.

A l’instar du coach national, beaucoup de joueurs estiment que le match face à la Tanzanie ne sera pas facile
C’est clair, ça ne va pas être facile. Nous sommes dans une période transitoire très difficile pour nous. La majorité des joueurs n’ont pas encore repris le terrain des compétitions avec leur club respectifs, donc, toute cette première période avant la première sortie officielle des éliminatoires sera consacré certainement à l’évaluation physique. Et puis tout le monde sait que pendant le période du carême, le volume du travail diminue par rapport aux autres périodes. En toute franchise, cette période est la plus difficile, notamment avec le Ramadhan en plein été. Tous les joueurs ne sont pas prêts, car la grande partie d’entre eux a regagné le chemin des entraînements un peu tard. Le groupe dans lequel on évoluera peut être facile comme il peut nous créer de problèmes. Certes, tout le monde nous attend parce qu’on est sorti du mondial donc, on est les grands favoris, mais le football réserve à chaque fois des surprises. Donc, c’est à nous de prouver et défendre surtout notre statut de mondialiste. Il faudra prendre toutes les rencontres au sérieux sans aucune exception, même la Tanzanie peut nous poser des problèmes. J’espère que l’on va bien se préparer.

Le groupe est-il motivé pour le match d’aujourd’hui face au Gabon ?
Oui, absolument. On sent qu’il y’a une grande volonté. Certes, il nous manque encore deux ou trois éléments, mais tout le monde est néanmoins motivé et veut fait un bon match contre une grande équipe du Gabon. Ça sera un grand match et nous voulons le remporter pour donner encore de la joie à notre public.