Les commerçants, interrogés, imputent cette hausse des prix à la forte demande que connaissent ces produits surtout avec l’arrivée des touristes et des émigrés ainsi que les célébrations des fêtes de mariage et bien sûr l’approche du Ramadhan où selon ces mêmes commerçants les prix ne baisseront pas puisque la demande dépasse l’offre.
Les prix des légumes, viandes et poissons ont connu une hausse spectaculaire en l’espace de quelques jours seulement, cela au niveau de tous les marchés de Béjaïa à quelques jours de l’avènement du mois de Ramadhan. Cela au moment où l’État prône une stabilité, voire même une baisse des prix en régulant le marché. En effet le constat, effectué à travers les différents marchés de Béjaïa laisse le consommateur sur sa faim. Le poulet de chair, qui était à 250 DA grimpe à la barre des 320 DA, la sardine vendue, il y a quelques jours à 70 DA était cédée hier à 250 DA le kilogramme. Les légumes, quant à eux, ont enregistré une légère hausse par rapport a la semaine écoulée. Ainsi les prix affichés concernent surtout le poivron à 90 DA, la tomate entre 45 et 50 DA, la courgette et les haricots verts à 80 DA le kg. Les commerçants interrogés, imputent cette hausse des prix à la forte demande que connaissent ces produits surtout avec l’arrivée des touristes et des émigrés ainsi que les célébrations des fêtes de mariage et bien sûr l’approche du ramadhan où selon ces mêmes commerçants les prix ne baisseront pas puisque la demande dépasse l’offre. Le consommateur aura ainsi à affronter une dure épreuve durant les jours à venir avec toutes les dépenses. Alors que ce dernier attendait les nouvelles mesures pour réguler le marché comme promis par l’État, la réalité sur le terrain est tout autre. A Bejaia, il y a quelques jours, l’Union des éleveurs de poulets affirmait que 800 poulaillers sont prêts à alimenter le marché en poulets de chair pour le mois de Ramadhan et que le prix ne dépasserait pas les 250 DA le kg. Les viandes rouges ne tarderont pas à connaître le même sort que la volaille et à ce jour la viande indienne, annoncée par les médias, n’est pas encore arrivée sur les étals des boucheries alors que les citoyens ne cessent d’imaginer déjà la saveur de leur « chorba frik à l’indienne » ou « lham lahlou hindou » sur la table du mois sacré. Certes l’approche du Ramadhan s’annonce d’ores et déjà difficile à cause de la canicule qui sévit et la hausse des prix qui touche tous les produits et là le couffin du Ramadhan n’est pas près d’être bien garni.
M. L.