Les Naâmis sont les hôtes de la ville des genêts pour une semaine. En effet dans le cadre des échanges culturels entre les wilayas, après avoir accueilli les artistes et hommes de culture de Tizi-Ouzou, une délégation culturelle de la wilaya de Naâma (ouest algérien) se trouve depuis lundi dernier à Tizi Ouzou. Conduite par le directeur de la culture et forte d’une quarantaine de convives entre artistes, hommes de lettres, artisans et dramaturges, les invités séjourneront dans la capitale du Djurdjura dans le but de découvrir les us et coutumes de la région ainsi que les vestiges de la Kabylie profonde. Depuis hier déjà, les cimaises de la Maison de la culture Mouloud Mammeri offrent aux visiteurs une exposition riche et variée, en peinture, photos, gravures et autres objets du terroir, témoins de l’historicité d’une wilaya aux sites merveilleux et antiques.
Comme chaque année, aux solstices des journées caniculaires de la fin du mois de juillet et début du mois d’aout, les villages kabyles renouent avec les citernes tractables et les jerricans pour s’approvisionner en eau potable. Les citoyens du village Ath Abdelmoumène dans la commune de Tizi n Tléta, ne dérogent pas à la règle. Depuis une semaine, la protesta monte crescendo. Le précieux liquide qui n’accédait à leur foyer qu’un jour sur quatre en période hivernale, ne coule qu’une fois la quinzaine, selon un responsable du dit village qui avoue vivre le calvaire. L’ADE des Ouadhias, dépassée, ne sait plus où donner de la tête en ce temps de grande chaleur. Toutes les promesses faites, ont volé en éclat et comme chaque année, on nous affirme que c’est la fin du calvaire, mais ce n’est que de la poudre aux yeux pour calmer les esprits nous dit un autre citoyen du village. Le projet de Koudiet Aserdoun sensé étancher la soif des citoyens de la région tarde à voir le jour. Une solution palliative d’urgence et plus que nécessaire.
Les habitants du lotissement dit bâche-forêt Harrouza dans la commune de Tizi Ouzou, sont toujours dépourvu de route, ces derniers sont obligés d’emprunter le chemin des forets aux pistes peu commode, avec tout ce que cela peut engendrer comme danger. Les travaux pour refaire ces routes s’éternisent et rien ne semble venir au secours de ces citoyens qui ne savent plus à quels saints se vouer. Certains citoyens de caressent toujours l’espoir d’être desservis par la route donnant sur le lotissement Salhi (quartier mitoyen) mais là aussi les travaux stagnent au niveau de l’ancienne briqueterie communale, ou semble t-il des litiges opposent les propriétaires terriens aux services de la wilaya.
connue pour sa propreté et son organisation légendaire, la ville d’Azzazga commence en ces débuts d’été, de ressembler aux autres agglomérations de la région en matière d’improvisation et d’insécurité. Les trottoirs qui étaient autrefois réservés pour les seuls piétons, sont devenus synonymes d’anarchie et d’espace squatté à des fins purement commerciales. Des commerces de tous genres viennent s’agglutiner les uns aux autres, jusqu’à pousser le citoyen à déborder sur la route. A cela s’ajoute les voitures qui pour stationner ne trouvent pas mieux que de monter sur ces mêmes trottoirs.