11 mille nouveaux diplômés universitaire ont été enregistrés durant l’année passée à l’université Badji-Mokhtar de Annaba qui accueillera pour la cuvée 2010/2011 près de 60 mille étudiants à travers ses sept facultés.
Evidemment, le système LMD reste l’option phare des cursus avec 60% des diplômes délivrés indique le professeur Kadi Abedlkarim le recteur de l’Université Badji-Mokhtar pour qui toutes les mesures appropriées seront prises pour assurer une rentrée universitaire au top. A ce propos justement, les organisations estudiantines échaudées par les éditions précédentes marquées par des événements de violences et d’agressions au sein des établissements universitaires, ont commencé à bouger prématurément pour sensibiliser les décideurs sur leurs préoccupations majeures, à savoir par ordre de priorité : la sécurité, l’hébergement, la restauration et le transport. « Une très bonne gestion de ces impératifs reste la condition sine qua non de toute rentrée universitaire réussite » souligne d’ores et déjà l’organisation estudiantine l’UGEL qui a saisi les autorités compétentes. Cette dernière a également mis sur pied une commission qui supervisera dans ses moindres détails la prochaine rentrée universitaire. L’accent est ainsi mis particulièrement sur le registre pédagogique relatif au respect des normes du système LMD et les conditions d’accès des étudiants de tous bords disciplinaires au Master. Tout comme il est revendiqué la généralisation de l’usage des TIC (Technologie de l’Information et de la Communication) au niveau des différents départements des facultés et cités universitaires. Pour ce qui est de la sécurité, elle reste évidemment une préoccupation de premier ordre pour les étudiants qui revendiquent cette année une meilleure sécurisation des sites et des résidences universitaires ayant fait l’objet l’année précédente « d’innombrables agressions et incursions étrangères ayant mis parfois en danger la vie des étudiants… ». De son côté, l’Alliance pour le renouveau estudiantin national (AREN), une autre organisation estudiantine qui compte dans le paysage revendicatif à l’université Badji-Mokhtar, l’heure est au règlement de comptes et aux luttes intestines pour le contrôle de ce mouvement. Une fraction insurgée au sein du bureau national a, dans une lettre adressée au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique non seulement annoncé son retrait de confiance à l’actuel secrétaire général, mais demande également l’ouverture d’une enquête sur la gestion qualifiée d’opaque et entachée de dépassements divers, de la subvention accordée à l’organisation (AREN) depuis 2003. Le rapport adressé au ministre fait également état de détournement de biens appartenant à l’AREN.
M. R.