La RN 7 qui relie Constantine aux wilayas de Skikda et Annaba est quotidiennement le théâtre de comportement dangereux au volant. Dépassement à droite, les doubles files ou l’excès de vitesse sur des tronçons où elle est limitéé à 60 kilomètres y sont légion.
En dépit du déploiement du plan Delphine, qui inclut une présence en force des éléments de la gendarmerie sur les axes routiers les plus fréquentés, certains automobilistes indélicats continuent de faire fi du code la route, mettant en danger leur propre vie et celles des autres. La RN 7 qui relie Constantine aux wilayas de Skikda et Annaba est quotidiennement le théâtre de comportements dangereux au volant. Dépassement à droite, les doubles files ou l’excès de vitesse sur des tronçons où elle est limitéé à 60 kilomètres y sont légion.
Durant les week-ends où cet axe routier est emprunté par plus de 30 mille véhicules, la formation de « bouchons » par endroits, à cause des poids lourds provenant du port de Skikda, ou des grands travaux de l’autoroute Est-Ouest, occasionnent des désagréments aux automobilistes. Mais ce n’est nullement une raison pour adopter des attitudes déplorables susceptibles d’être à l’origine d’accidents, parfois mortels. Le plan Delphine est d’ailleurs instauré chaque été pour éviter « les drames de la route » et assurer une protection pour les personnes. Pour cette mission, le Groupement de gendarmerie à l’Est a mobilisé pas moins de 4.381 élements.
Ce plan est hautement perceptible pour les habitués de la Nationale 7. Le long du trajet qui conduit les estivants vers le littoral skikidi ou Annabi, la présence en force des points de contrôle où des brigades mobiles rassurent mais n’en dissuadent pas.
Il existe toujours des téméraires qui conduisent comme s’ils sont seuls sur la route. Le groupement régional de gendarmerie à l’Est a renforcé ses effectifs pour la saison estivale 2010. En termes de chiffres, ce sont 1.674 véhicules dont 128 blindés et 2 hélicoptères ainsi que 770 motocycles qui sont affectés à la circulation routière. En outre, 34 brigades cynophiles et 51 détecteurs d’explosifs sont répartis sur la côte par souci de sécuriser les sites des plages autorisées à la baignade, au nombre de 129 sur le littoral Est.
Concernant les barrages de sécurité, 69 seront fixes pendant toute la période estivale qui dure généralement du mois de juin à la mi-septembre. Ce dispositif, pour le moins drastique, contribue largement à la diminution des accidents, puisque les dernières statistiques font état d’une baisse de 23 %.
Quant à l’éradication des comportements dangereux sur la route, il s’avère plus difficile qu’il ne le paraît.