Le Midi Libre - Midi Est - Ruée des citoyens vers les bureaux de l’état civil
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Edition du 3 Août 2010



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Setif
Ruée des citoyens vers les bureaux de l’état civil
3 Août 2010

Les services de l’Etat civil de l’APC de Sétif connaissent une affluence exceptionnelle à la veille de la rentrée et à l’occasion des inscriptions universitaires. Il s’agit du flux des citoyens désireux d’acquérir l’extrait de naissance B/12 qui entre dans le cadre de l’opération administrative de la biométrie et de la modernisation des documents de voyage, ainsi que la délivrance de l’extrait de naissance ordinaire C/12. Selon le chef de service de l’Etat civil de l’APC de Sétif, le nombre des extraits de naissance B/12 délivrés par jour s’élève à près de 500 copies, alors que pour le second les chiffres sont astronomiques, puisque l’on délivre près de 4.500 par jour. Cependant, en marge de l’engouement qui marque ces derniers temps les services de l’Etat civil, ce sont les erreurs observés sur les documents administratifs qui sont à la source des réclamations des citoyens. Renseignement pris auprès du président d’APC de Sétif, il s’agit là d’une situation tout à fait naturelle qui apparait sur le registre de l’Etat civil, et qu’elle ne relève nullement d’une erreur humaine puisque les données informatisées sont directement scannées à partir de la matrice principale. C’est donc grâce à la mise en marche de l’informatisation du document de l’Etat civil que ces erreurs sont mises au grand jour. Des erreurs antérieures, nous explique-t-on, qui ont fait leur apparition lors de la traduction des noms du français à l’arabe. Le citoyen étant avisé, transmet sa requête au procureur de la République afin que l’institution judiciaire puisse ordonner la rectification. Mais selon un employé, au fait du sujet, les réponses ne parviennent que tardivement à l’APC. Le nombre de cas survenu a atteint plus de 3.000 depuis le lancement de l’opération de modernisation de l’Etat civil.

Mercuriale à la veille du Ramadhan
Ce qui est à noter en premier lieu, c’est d’abord l’envolée subite du prix du poulet durant l’été et qui risque de déstabiliser le consommateur à la veille du mois de Ramadhan. De 210 DA le kg il y a à peine quelques semaines, il est passé à 280 DA. La viande rouge bovine, elle, est cédée entre 700 DA et 950 DA le kg. Le foie, quant à lui, demeure fixé à 1.200 DA le kg. Mais dans l’ensemble, il faut admettre que pour l’instant les prix des légumes frais affichent une tendance plutôt à la portée de la ménagère. Aucune hausse notable n’est ainsi à relever. Ils continuent à graviter autour de « l’admissible ». Les revendeurs estiment que cela relève de la stabilité des prix enregistrée durant tout l’été chez les agriculteurs. Certains produits sont réduits aisément de 10 à 20 DA au niveau des souks hebdomadaires et chez les marchands ambulants. Ainsi, dans certains endroits la pomme de terre est cédée à 20 sur place chez les maraichers alors qu’elle affiche depuis quelque temps une tendance stable de 30 DA et 35 DA le kg, l’oignon est à 30 DA le kg, le poivron et le piment ne dépassent pas les 60 DA alors que la tomate oscille entre 30 DA et 40 DA selon le choix et la qualité. Les prix des haricots verts et de la courgette sont jugés abordables et n’ont pas dépassé la barre de 60 DA le kilo. Par contre, c’est la salade verte qui menace d’annoncer la couleur à quelques jours du rush de la clientèle sur les étals des fruits et légumes, car le prix de 50 DA le kilo est jugé quelque peu dissuasif. Carottes, concombres et aubergines, fixés à 40 DA le kg, suscitent presque le même sentiment chez le consommateur. Alors que les fruits n’ont marqué aucune baisse notable durant tout l’été à l’image du raisin rouge qui oscille entre 130 DA et 140 DA, les pommes importées (180 DA le kg), les pêches (160 DA) et la banane (130 DA le kg). Le plus gros de la clientèle s’oriente vers la pastèque toujours collée à 30 DA le kg mais qui connaît quelques baisses sensibles durant les week-ends, et le melon (60 DA le kg). Selon la ménagère, au fait des perturbations des prix du mois sacré, la situation actuelle du marché des fruits et légumes risque fort de s’avérer menaçante pour les bourses sensibles.

Par : A. B.

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