"Notre but est de faire du logement participatif une formule simple à la portée de tout le monde." Telle est la déclaration du chef de daïra de Sétif Rachid Nedjlaoui sur les ondes de la radio locale. En effet, dans le cadre de la 2e tranche du quinquennal 2010-2014, une liste de 15 mille acquéreurs a été dégagée par les services de daïra, dont une partie a été attribuée à l’ADL, en attendant de répartir le reste aux promoteurs immobiliers de la région. Autant dire aussi qu’au vu du nombre élevé des demandeurs enregistré au niveau de la daïra, le premier responsable de la daïra de Sétif déclare que ses services procèdent à l’étude des dossiers ainsi qu’à l’attribution des marchés aux entrepreneurs publics et privés par étape dans le but de réussir l’opération. Dans le domaine de la lutte contre l’habitat précaire à Sétif, l’opération d’envergure de démolition et de relogement des habitants suit son cours. L’action a été enregistrée en 2009, pour le cas de la cité Diar Nakhla qui regroupe près de 500 familles et où l’ouvrage qui commençait à présenter des inquiétudes certaines ces dernières années a été entièrement démoli. Quarante familles du bidonville de Bordj T’saouer ont été relogées au mois de juillet dernier dans de nouveaux appartements érigés à Chouf Lekded. Une opération "minutieuse " de recensement des familles nécessiteuses a permis aux autorités locale de barrer la route aux opportunistes, selon les dires du chef de daïra. L’initiative intervient au lendemain de la première opération de l’année 2010 par le relogement de 100 familles qui occupaient des logements dans une cité vétuste qui ne présente aucune forme de commodité. C’est ainsi qu’après la démolition du bidonville, les 100 familles furent acheminées vers des logements flambants neufs sur les hauteurs de Chouf El Keddad à proximité de l’université El Bez.