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Edition du 2 Août 2010



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Yasmine Abbas, ASW Béjaïa
«Je demande seulement ma lettre de libération»
29 Juillet 2010

La volleyeuse centrale de l’ASW Béjaïa, Yasmine Abbas, qui est également une internationale, ne veut plus jouer sous les couleurs de son club. Elle réclame sa libération depuis déjà plusieurs mois. En attendant la jeune et prometteuse volleyeuse n’a participé à aucune compétition officielle ni préparation d’aucune sorte. Elle a été ainsi écartée des compétitions pour des raisons qu’elle ignore. Sollicitée par un club de Hassi Messaoud et par le MB Béjaia, elle ne peut rien faire puisque toujours sous licence avec son ancien club. Elle ne sait plus quoi faire ni à qui s’adresser pour avoir sa lettre de libération.

Midi Libre : Cela fait déjà plusieurs mois que vous ne vous êtes plus entraînée, peut-on en connaître les raisons ?
Yasmine Abbas : Je ne sais pas pourquoi l’entraîneur m’a écarté. Sincèrement, Les raisons demeurent, pour moi , inconnues. Mon problème date de plusieurs mois. Il s’est encore compliqué juste après la dernière sortie contre Chlef il y a quelques mois de cela. Avant cette rencontre comptant pour le championnat, je me suis préparé d’arrache-pied en tant que centrale, mais mon coach a décidé de ne pas me faire entrer, et pourtant je suis un élément indispensable du club. Les problèmes ont bel et bien commencé après ce match. Au fur et à mesure j’ai découvert que le sélectionneur m’ignorait de plus en plus sans pour autant me donner la moindre explication. J’ai tenté de prendre attache avec les dirigeants du club pour comprendre l’origine de ce problème, mais en vain, je n’ai reçu aucune suite à ma demande. Ce qui m’a fait vraiment mal, c’est le refus des responsables de me recevoir. Depuis j’ai reçu deux intéressantes offres, l’une d’un club de Hassi Messaoud et l’autre du MB Béjaïa, mais je n’ai rien pu faire. Au premier club, qui veut m’ "emprunter", j’ai dit de voir avec mon club. J’ai abordé le sujet avec mon entraîneur, ce dernier m’a répondu qu’il ne voulait plus de moi au sein du club, mais que c’était à lui seul d’étudier toute offre avant de prendre une décision.

Pour un éventuel transfert, une lettre de libération est donc indispensable ? 
Effectivement, je suis toujours sous licence avec un club pour lequel je ne joue plus. Sincèrement c’est le ras-le-bol. Après presque une année sans compétitions qu’est-ce qui me reste ! Je ne me sens plus à ma place au sein de ce club. Je dois le quitter et si les responsables maintiennent leur décision de ne me pas me libérer, je vais arrêter définitivement le volley-ball, après évidemment la grande finale d’Alger du deuxième Circuit national du beach volley.
J’ai décidé de quitter ce club et ma décision est irrévocable. Je ne sais à qui m’adresser pour dénouer cette situation. J’ai pourtant eu plusieurs titres avec ce club à partir de 1993 en cadettes, dont trois Coupe d’Algérie et une fois vice- champion d’Algérie. En principe mon parcours sans faute devrait plaider pour moi.

Avez-vous exposé votre problème à la Fédération ?
La Fédération s’occupe uniquement des droits des clubs, ceux des athlètes sont bafoués. Le seul droit qui nous reste à nous les athlètes, c’est celui relatif au changement de résidence, c’est la seule solution qui me reste. Je suis en train de penser à changer de lieu de résidence pour espérer sauver ma carrière.

Par : Mourad Salhi

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