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Edition du 2 Août 2010



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Jijel, transports de voyageurs
Le diktat des chauffeurs de taxi
2 Août 2010

L’insuffisance des moyens de transports vers certaines destinations prisées (Constantine, Mila et Batna) en cette période de grand retour, a ouvert la voie à la surenchère. Certains spéculateurs vous proposent carrément le paiement du trajet Jijel-Constantine pour 350 DA au lieu des 250 DA habituels.

Depuis quelques jours, on assiste à un chassé-croisé sur les routes de Jijel. Pour se rendre compte du nombre important de voyageurs, un tour du côté des deux gares routières du chef lieu de wilaya, pour mesurer l’afflux des estivants qui ont séjourné cette année sur la côte du Saphir.
Il faut dire qu’à l’approche du mois de Ramadhan, les vacanciers de retour chez eux sont se comptent par milliers.
Ce constat peut être mesuré par la circulation très dense et les difficultés de circulation sur la RN 43 et 27.
Une situation qui n’était pas sans conséquence sur la pression qui s’est singulièrement intensifiée sur les bus et autres taxis inter-wilayas.
Evidement cela a ouvert le bal au diktat des chauffeurs de taxi, qui demande un plus, en sus du tarif fixé.
L’insuffisance des moyens de transport sur certaines destinations prisées (Constantine, Mila et Batna) en cette période de grand retour a ouvert la voie à la surenchère.
Certains spéculateurs vous proposent carrément le paiement du trajet Jijel-Constantine 350 au lieu de 250 DA, comme nous l’avons vérifié à la gare intermodale de Jijel, desservant les villes de l’est du pays. De peur de rester à « poiroter » des heures entières à la gare, un groupe de jeunes estivants originaires de Constantine ont sauté, l’autre jour, sur le premier taxi arrivé à la station, sans trop regarder le prix.
Les autres voyageurs, refusant de payer l’addition, doivent prendre leur mal en patience en attendant l’entrée en quai du prochain taxi.
On fera remarquer ici que l’année dernière, à la même période, beaucoup de voyageurs ont rencontré de nombreux problèmes pour prendre un taxi, après un séjour passé au bord de la mer.
Pour les chauffeurs de taxi, cette tension sur le transport, ajoutée à celle de l’augmentation du prix de la place par certains transporteurs, trouvent leur explication dans les « embouteillages et la circulation difficile sur certains axes routiers ».
Pendant ce temps là, les taxis clandestins, communément appelés fraudeurs, rodent dans les parages guettant la détresse de voyageurs pressés de rentrer chez eux.
Du côté de la gare de voyageurs située à l’ouest de la ville, qui n’a de gare que le nom, desservant les wilayas de Sétif, Bejaia et Alger, le constat est le même.
On assiste à une véritable cohue et chacun court dans tous les sens, scrutant le moindre mouvement de taxi pour être à la première loge dans le prochain départ.
Lassés d’attendre de longues heures durant, nombreux sont les voyageurs qui acquiescent et payent mordicus le surplus.
Pour atténuer cette tension sur le transport qui se dessine, on apprendra que les services de la direction des transports compte octroyer des autorisations à titre exceptionnels à des opérateurs pour renforcer la desserte vers Alger, Constantine et Mila.

Par : Saïd Benmerabet

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