Le Midi Libre - Midi Est - Les urgences en deça des attentes
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Edition du 2 Août 2010



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Les urgences en deça des attentes
2 Août 2010

Désormais, le service des urgences implanté à l’ancien hôpital de Souk-Ahras est loin de satisfaire une clientèle qui devient de plus en plus importante et exigeante. Afin d’y voir plus clair et de s’assurer des plaintes des uns et des autres (malades et médecins) on a décidé de se rendre sur les lieux à 18 heures et à 22 heures. Notre première visite nous a fait découvrir deux files d’attente devant les deux cabinets (soins médicaux et soins chirurgicaux), un infirmier nous fait savoir que cela est dû à l’heure de relève soit une demi heure entre le départ d’une équipe et la prise de fonction de l’autre, de quoi pousser les patients à la grogne surtout que parmi eux il existe des enfants en bas âge dont la température est trop élevée, des hypertendus et des blessés. Un jeune qui a ramené son frère qui serait diabétique s’en est pris à tout le monde (infirmiers, patients et surveillants) par des propos désobligeants lorsqu’il n’a pas trouvé de médecins. Une fois les deux médecins (deux femmes) en place, c’est la bousculade devant les deux portes, ce qui a poussé le médecin affecté aux soins chirurgicaux à quitter la salle en attendant que les malades se calment et se remettent dans l’ordre. ce qui a failli agraver la situation. Le service se résume, selon les dizaines de patients qu’on a approchés, en une ordonnance et une intraveineuse (Spasfon pour les adultes et Aspégic pour les enfants) sans que le médecin examine le malade, et sans que le patient soit au moins orienté vers la pharmacie de garde que ce dernier ignore par manque d’information. Dans la salle de soins, une autre chaîne où chacun attend son tour pour prendre cette injection devant des infirmiers dépassés par le flux humain. Notre deuxième visite a coïncidé avec l’arrivée de quelques délinquants qui devraient être sous l’effet des stupéfiants (patex entre autres) manquant de respect envers les infirmiers, les médecins et les agents de sécurité dans un climat insupportable. Ces jeunes voulaient à tout prix être pris en charge. En attendant l’achèvement des travaux du nouveau bloc des urgences implanté au niveau de l’hôpital Ibn Rochd, les uns et les autres continuent à souffrir et se rejeter la responsabilité.

Les liquidités font défaut dans les bureaux de poste
Depuis quelques jours, les bureaux de poste des daïras et communes du sud de la wilaya de Souk-Ahras, notamment Sedrata, Mdaourouche, Bir Bouhouche, Oum Ladaiem affichent des chaînes interminables devant les guichets à cause, dit-on, du manque de liquidités. Le même problème a été vécu dimanche dernier au chef lieu de wilaya où tous les bureaux de poste et même la CNEP banque manquaient de liquidités, les propriétaires de comptes courants étaient obligés d’attendre lundi pour pouvoir soustraire de l’argent, ce qui a provoqué une situation harassante pour les guichetiers. A ce problème s’ajoute celui du retrait à la carte magnétique interbancaire où les ruptures fréquentes du réseau obligent les gens à opter pour les chèques et encombrer ainsi les guichets des bureaux de poste, sans parler des week-ends où cette carte est censée être utilisée et où les « machines comme on préfère les appeler » sont toujours en panne.
K. M.


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