La mer, faisant partie des mœurs des Mileviens, certaines familles, à défaut d’argent ou de temps, c’est selon, ont choisi de passer une seule journée en bord de mer. Aussi ont-elles loué des fourgons J9 pour toute la journée et se sont rendues en compagnie de leurs voisins passer d’agréables moments.

Les Mileviens, pris au dépourvu par les matches du mondial puis par les résultats des examens et leurs petites "fêtes" ainsi que par l’approche du mois sacré du Ramadhan qui nécessite mille et une préparations ne savent plus quoi faire, pressés qu’ils sont par le temps.
Les plus courageux ont déjà pris leurs vacances ayant loué des appartements à Jijel ville mais également dans d’autres villes balnéaires. Ils y ont mis le prix et  parfois toutes leurs  économies. Ils ont oublié, le temps de quelques baignades, leurs ennuis, leurs problèmes et toutes les morosités du quotidien de leur ville en panne de loisirs et de places pouvant leur permettre de respirer une bonne bouffée d’oxygène par ces temps de grande chaleur. Il n’y a pas  mieux que la mer pour se "défouler"et oublier, c’est le mot d’ordre de toute la population milevienne, aussi  ne pas partir en bord de mer c’est un peu mourir un peu. L’air de la mer encense et fait rêver aussi chacun veut goûter à ces moments de bonheur.
La mer, faisant partie des mœurs des Mileviens, certaines familles, à défaut d’argent ou de temps, c’est selon, ont choisi de passer une seule journée en bord de mer aussi  ont-elles loué des fourgons J9 pour toute la journée et se sont rendues en compagnie de leurs voisins passer d’agréables moments. Elles ont  emporté avec elles des repas maison cuisinés pour la circonstance et ce, afin de réduire les dépenses.
Les jeunes, ceux qui partent en groupes, en duos, trios ou en solitaire n’ont cessé depuis l’ouverture des plages de profiter des bienfaits de la mer, les uns se procurant de l’argent de chez leurs parents, les autres grâce à leur débrouillardise consistant en la vente et revente de mille et une choses. Les bus et cars au départ de Mila vers Jijel, Skikda et Annaba affichent toujours complet. Ceux qui sont restés à Mila en ont vu des vertes et des pas mûres, obligés qu’ils sont de braver la chaleur extérieure et celles de leurs  maisons pour la plupart dépourvues de climatisation.
A l’intérieur comme à l’extérieur, c’est la canicule. Les personnes âgées et les enfants ont souffert et souffrent toujours de cette chaleur. Plusieurs citoyens ont été évacués aux urgences des hôpitaux pour cause d’insolation, heureusement sans gravité.
Seules les promenades nocturnes et les veillées tardives marquent l’été milevien. Il y a également les fêtes qui trop souvent ne s’achèvent qu’au lever du soleil, les Mileviens en raffolent et s’amusent comme des fous au grand dam des dormeurs qui souffrent des caprices des noctambules.