Aussi paradoxal que cela puisse paraître et en dépit des nombreuses campagnes ayant pour objectif la protection du consommateur, les clients n’hésitent pas à acheter ce genre de viande dont ils ignorent complètement la provenance et les dangers qui en découlent.

Depuis le début de la saison estivale, les agents de la Direction du commerce sont mis à rude épreuve. Ainsi plusieurs équipes ont été déployées sur le terrain afin d’effectuer des contrôles. Mais il est navrant de constater qu’à travers la wilaya des commerçants malhonnêtes font tout pour avoir des gains sans le moindre effort. La wilaya d’El Tarf, à l’instar de plusieurs autres wilayas, n’échappe pas au phénomène tant décrié de l’abattage clandestin.
Une pratique qui échappe aux nombreux contrôleurs de la DCP ainsi qu’aux vétérinaires. Celui-ci se fait en divers endroits ou sur des étals érigés à la sauvette par des bouchers malhonnêtes grâce à des complicités. Une pratique qui nuit à la santé des clients. Cette pratique se multiplie durant le mois sacré du Ramadhan. Aussi paradoxal que cela puisse paraître et en dépit des nombreuses campagnes ayant pour objectif la protection du consommateur, les clients n’hésitent pas à acheter ce genre de viande dont ils ignorent complètement la provenance. Un tel phénomène est la source en cette période de grande chaleur de la souffrance de plusieurs patients. En effet et selon les témoignages de plusieurs consommateurs, ces bouchers ambulants s’adonnent à cette pratique délictuelle en toute quiétude.  
Notons que le nombre de bouchers clandestins est en perpétuelle augmentation à travers l’ensemble de la wilaya. 
Les témoignages dans ce sens sont légion. Il suffit de faire un tour du côté des marchés hebdomadaires pour trouver dans un coin un de ces pseudo bouchers ayant un nombre incalculable de clients qui achètent une viande dont ils ignorent comment la bête a été abattue.
L’attention des consommateurs est attirée sur les dangers de la consommation d’une telle viande qui ne passe guère par le contrôle des vétérinaires affectés pour une telle tâche.
Faut-il blâmer le consommateur ou le pseudo boucher ? C’est aux services de contrôle de la DCP, aidés par les vétérinaires, de sévir surtout que nous sommes à la vieille du mois sacré du Ramadhan. Dans un passé tout récent, de nombreux bouchers ont été verbalisés pour ne pas avoir respecté la réglementation en vigueur qui régit ce genre de commerce.