Pendant assez longtemps, ces structures ont évolué sans être trop regardantes sur la réglementation, les normes ou les dispositions régissant les modalités d’accueil. Un texte de loi est venu enfin y mettre de l’ordre. Il s’agit du décret 280-08 du 17 septembre 2008 qui impose des règles de mise à niveau aux crèches et autres structures de la petite enfance.
Depuis une dizaine d’années, les garderies pour enfants ont foisonné un peu partout à la faveur de l’ouverture de ce secteur aux initiatives privées. Le déséquilibre entre l’offre et la demande a contraint les pouvoirs publics à encourager l’investissement dans ce créneau, pour le moins très porteur.
Mais pendant assez lomgtemps, ces structures ont évolué sans être trop regardantes sur la réglementation, les normes ou les dispositions régissant les modalités d’accueil. Un texte de loi est venu enfin y mettre de l’ordre.
Il s’agit du décret 280-08 du 17 septembre 2008 qui impose des règles de mise à niveau aux crèches et autres structures de la petite enfance.
Or, et en dépit de son existence depuis bientôt deux années, bon nombre de ces dernières ne s’y est pas encore conformé à Constantine. La wilaya compte sur son territoire 40 crèches dont neuf seulement publiques, affiliées aux collectivités ou au Croissant-Rouge.
Qu’elles relèvent du public ou du privé, ces structures affichent, pour beaucoup d’entre elles, moult défaillances et manquements aux règles d’hygiène ou de pédagogie. Selon notre interlocuteur à la direction des affaires sociales, plusieurs opérations d’inspection effectuées au niveau des crèches de la wilaya ont relevé «diverses carences, notamment en personnel qualifié».
Certaines ne disposent ni d’éducateurs ni de puéricultrices et n’offre aucun cadre éducatif aux petits pensionnaires.
Il est vrai que les parents, lesquels payent rubis sur ongles, se plaignent, dans leur majorité, des conditions d’accueil de leur progéniture en raison de la promiscuité, du manque de moyens ou encore de l’encadrement. Les établissements publics ne sont pas les seuls à être pointés du doigt. Les témoignages sont légion concernant ceux privés où les parents s’acquittent de tarifs majorés, minimum 3 milles dinars par mois, pour, en fin de compte, ne bénéficier que d’une prestation très discutable.
Rapports à l’appui, la Direction des services sociaux avisera l’ensemble des concernés des nouvelles dispositions et les mettra devant leurs responsabilités.
Le décret susmentionné entrera en vigueur dès la rentrée 2010-2011. Une date butoir pour mettre aux normes ces établissements, et auquel cas, des décisions de fermeture s’imposeront.