Quelque 116 hectares de végétation, toutes formations confondues, ont brûlé en juillet à travers la wilaya de Tizi-Ouzou où 38 incendies se sont déclarés durant ce laps de temps, a-t-on appris de la direction des forêts.

Pour le mois de juin écoulé, le bilan de campagne de cette direction fait état de l’enregistrement d’un seul incendie ayant parcouru deux hectares d’oliviers à Akaoudj, dans la commune d’Ait Aissa Mimoun. Pour les deux dernières journées de juillet, il est fait cas de la destruction, dans quatre incendies, d’une superficie de 35,5 ha, dont 7 de diverses plantations fruitières.
Par strates herbacées ayant brûlé dans ces incendies, les pertes enregistrées se répartissent à concurrence de 12 ha de forêt, dont notamment le chêne-liège, 15,5 ha de maquis, 63,5 ha de broussailles et une superficie arboricole de 27,5 ha, avec une prédominance des essences rustiques, dont notamment l’olivier et le figuier, selon un état détaillé par le responsable de la faune et de la flore au niveau de la direction des forêts. Dans son estimation des dégâts occasionnés par le feu, ce responsable a indiqué toutefois que "leur ampleur est de près de six fois moins que celles subie à la même période de la campagne précédente, durant laquelle se sont déclenchés 95 incendies ayant détruit 623 ha". Cet écart s’explique, selon lui, "par la clémence du climat ayant fait que, cette année, la végétation est moins inflammable que durant la période de chaleur exceptionnelle de juillet 2009".
L’autre facteur mis en avant également pour expliquer la baisse des préjudices subis par le patrimoine forestier tient au fait que "les interventions pour l’extinction des feux se font en des temps meilleurs, dès leur éclosion, grâce à la facilitation de l’accès aux lieux des sinistres, induites par l’ouverture de nouvelles pistes au titre d’opérations de PPDRI", a souligné le responsable des forêts de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Concernant la lutte contre les incendies durant la période du mois de Ramadhan, il a indiqué que "nos équipes continueront à intervenir, aux côtés de celles de la protection civile, sans déroger en rien au dispositif habituel de campagne, sauf qu’un surcroît de vigilance est requis en pareille période où les réflexes de prudence ont tendance à s’émousser".
APS