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Edition du 31 Juillet 2010



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En l’absence de lieux de détente nocturnes de proximité
Affluence des familles vers le littotal
31 Juillet 2010

La capitale présente, à partir de 20h et ce en dépit de maints efforts pour tenter de mettre en place un semblant de vie nocturne, l’aspect de ville morte. Seuls quelques restaurants, cafés ou encore les cybers proposant des nuits blanches, d’ailleurs sujets à polémique, continuent à faire de la resistance.

En l’absence flagrante de lieux de loisir et de détente nocturnes en ces longues soirées estivales, les ports de plaisance et le littoral, en général, sont devenus de facto la destination privilégiée par les familles algéroises. Ainsi le port de Sidi Fredj, celui de Djemila ex-la Madrague dans la commune de Aïn-Benian à l’ouest de la capitale, où des animations se tiennent chaque soir attirent ainsi de plus en plus de familles et de jeunes désireuxde fuir le stress et la chaleur des cités. Les aménagements, apportés à ces deux admirables sites dans la capitale, font bien de heureux et connaissent un important afflux et un perpétuel va-et-vient qui dure jusqu’à des heures très avancées de la nuit.
Il est bien connu que les Algérois adorent faire la fête, d’autant qu’il n’est pas aisé de dormir quand il fait chaud. Il faut dire que la capitale présente, en dépit de maints efforts effectués pour tenter de mettre en place un semblant de vie nocturne, une ville morte à partir de 20 h, cela mis à part quelques restaurants, cafés ou encore les cybers proposant des nuits blanches, d’ailleurs sujets à polémique.

Sidi Fredj pour savourer une glace et un bol d’air frais
Cette situation, guère réjouissante, pousse les familles en quête d’animation à quitter le centre-ville et à se rendre dans ces endroits où la fête est le maître mot et où lumières, musique et animation se retrouvent à satiété. «Tout est fermé au centre-ville dès la tombée de la nuit, de ce fait nous n’avons pas d’autre choix que de nous rendre vers des endroits plus vivants», nous dira un jeune homme abordé à Alger-Centre. «hormis quelques restaurants, bars et cafés, tous les commerces baissent leurs rideaux en fin d’après-midi, laissant place à un ennui mortel, la majorité des Algérois notammment ceux qui possédent des véhicule, pour fuir cette tristesse ambiante n’hésitent pas à quitter le centre-ville et à se redre sur le littoral en quête d’un peu d’ambiance et pour y passer de bons moments en famille», nous diront d’autres citoyens abordés au niveau du port de Sidi Fredj.
Là l’ambiance est au rendez-vous, festive avec un mouvement ininterrompu, tout le monde a l’air d’apprécier cette ambiance bon enfant : familles, groupes de jeunes (des deux sexes) qui se baladent respirant l’air vivifiant de cette nuit estivale, d’aautres attablés devant des coupes de glaces ou des verres de thé à la menthe aux terrasses des établissements affichant tous complet. Même si les familles algéroises sont les plus nomùbreuses en ces lieux, il n’empêche que beaucoup de visiteurs viennent d’autres wilayas, cela sans parler des émigrés et de quelques touristes venus se ressourcer en ces lieux.
Les amateurs de musique et de danse ont droit à des galas organisés chaque soir au Casif.

Galas, concours divers... pour attirer les familles
Le complexe touristique de Sidi Fredj avec ses hôtels, son port de plaisance, ses terrasses de café et ses glaciers tout comme la Madrague à Ain Benian, attirent des milliers d’Algérois chaque soir comme des papillons attirés vers la lumière. Certains flânent sur la jetée, d’autres paressent sur les rochers face à la Grande Bleue, d’autres investissent les discothèques ou le théâtre de plein air, qui propose chaque soir une pléiade de stars locales de la musique et les jeunes talents.
L’autre lieu prisé par les familles, en l’occurence la Madrague, connu pour ses restaurants de poisson et fruits de mer, après son réaménagement, s’est transformé en l’un des plus beaux endroits de la capitale. Ses espaces verts, coins familliaux et conviviaux attirent de plus en plus les riverains et de familles, venues des quatre coins de la capitale en quête d’air frais. «Nous cherchons un peu de tranquillité et fraicheur après des journées étouffantes et stressantes, le port de la Madrague est ideal pour décompresser et prendre des glaces dans une ambiance familliale.
Nous trouvons ici la tranquillité recherchée et surtout nous y sommes en parfaite sécurité», nous dira un couple habitué de l’endroit. il faut noter que l’améloration de la situation sécuritaire ces dernières années a, elle aussi, énormément contribué à cet afflux des familles lequel n’est pas très de baisser et durera certainement jusqu’à la fin du mois de Ramadhan.

Par : Chafika Kahlal

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