Les Championnats du monde juniors de l’IAAF se déroulent dans le stade de l’Université de Moncton. Le contrôle antidopage est bien en place aux Championnats du monde juniors d’athlétisme à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Plus de 200 tests d’urine et de sang seront effectués d’ici la fin des compétitions, le 25 juillet. Les athlètes qui se classent dans les trois premières positions de chaque épreuve doivent s’y soumettre, ainsi que d’autres participants choisis au hasard parmi les finalistes et lors des qualifications. Selon O’Neil Arseneau, un bénévole de la région qui travaille au centre antidopage, tout se passe bien jusqu’à présent. « Ils coopèrent très bien. On n’a aucune difficulté. Je pense qu’ils ont été informés que ça allait se produire », dit-il. Il n’y a eu aucun cas de dopage jusqu’à présent. L’ancien champion olympique Bruny Surin, ambassadeur de la Fédération internationale, ne prévoit pas beaucoup de cas. « En général, en athlétisme, ça se passe beaucoup plus tard », précise-t-il. En fait, lors des trois derniers Championnats juniors, il n’y a eu qu’un seul cas à chaque occasion. Bruny Surin, qui vient d’arriver à Moncton, estime qu’il est important de sensibiliser les jeunes athlètes à cette question. Son message est le même que celui que lui donnaient ses parents et son entraîneur.
C’est mieux de faire ton meilleur, d’arriver deuxième, mais tu peux te regarder dans un miroir, que d’arriver premier en trichant. Bruny Surin, ex-athlète olympique Selon M. Surin, c’est aux jeunes eux-mêmes de se prémunir contre l’influence extérieure. « Si un athlète sent qu’il a tellement de pression pour prendre de la drogue, qu’il ne le fasse pas, qu’il fasse autre chose. C’est tout », dit-il.