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Edition du 28 Juillet 2010



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Oum-El-Bouaghi, vestiges et richesses archéologiques
Une ville, une histoire…
28 Juillet 2010

Située en plein cœur des Hauts- Plateaux, Oum El Bouaghi, appelée autrefois Canrobert, occupe une place privilégiée sur les différents axes routiers, au centre des wilayas de l’Est. Elle se retrouve le point ralliement entre Constantine, Guelma, Souk-ahras et les wilayas du Sud Kenchela, Tébessa et Batna et à quelque 150 km des ports de Skikda et Annaba. S’étendant sur 6.256 km2, Oum El-Bouaghi  est un centre marchand principal pour le blé, l’orge, les figues et les olives. Historiquement, elle fait partie de la région dite chaouia avec les wilayas de Batna et Khenchela. D’après les fouilles archéologiques et les études historiques, la région a un passé millénaire comme en témoignent les restes d’animaux disparus et les traces des premiers hommes ainsi que d’autres richesses archéologiques, en plus des vestiges de la période romaine visibles à Segus, Ksar Sbahi, Dalaa et Ouled Gouti. La Kahina et les Banou Hilal ( Hilaliens ) ont laissé également leurs empreintes dans cette région montagneuse notamment à travers les noms des localités de Djazia, Dalaa, El-Beida et autres. La wilaya est peuplée par les Chaouis dits des Plaines. La ville est connue aussi par ses  marais de sel (chotts) puisqu’elle compte plusieurs zones humides dont trois principales Sebkhas. Elles sont situées principalement dans la daïra de Oum El Bouaghi. Ces zones humides sont d’importance mondiale. Les zones humides de Oum-El-Bouaghi sont protégées par la Convention de Ramsar. Une curiosité à visiter est la petite ville de Ksar Sbahi située à 40 kilomètres au nord-est d’Oum El Bouaghi limitrophe de la wilaya de Guelma, l’ancienne Guidiaufala romaine, ancien bourg agricole colonial. C’est une daïra de 13 mille habitants perchée sur une crête montagneuse à 800 mètres d’altitude avec une vue panoramique sur le contrefort nord du djebel Sidi Reighiss et sur la haute plaine céréalière. À voir son architecture coloniale, ses nombreux jardins, son ancienne poste à l’architecture néo-mauresque, sa piscine moderne, sa forêt de pins d’Alep, ses ruines romaines (Jouhala) en haut de la ville et de nombreuses stèles romaines dans les jardins qui sont bien conservées. Ksar Sbahi possède la réputation d’une ville calme, agréable à vivre avec un climat propice aux asthmatiques et elle fut élue l’une des daïras les plus propres d’Algérie.

Par : Samy Zerrouki

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