L’Espagne, aurolée de son titre mondial cette année en Afrique du Sud, va faire tout son possible pour obtenir l’organisation du Mondial-2018, conjointement avec le Portugal, a affirmé hier le secrétaire d’Etat espagnol aux Sports, Jaime Lissavetsky.
"Le prochain défi de l’Espagne est d’organiser le Mondial 2018", a-t-il déclaré lors de l’Assemblée générale annuelle de la Fédération espagnole de football (RFEF), soulignant que le triomphe de la "Roja" a montré "la force du football" dans la péninsule ibérique. L’Espagne et le Portugal ont présenté une candidature commune pour le Mondial-2018, succédant au Mondial-2014 au Brésil. Les autres candidats sont la Belgique et les Pays-Bas (candidature commune), l’Angleterre, les Etats-Unis, le Russie et l’Australie.
Le choix sera annoncé le 2 décembre par le comité exécutif de la Fifa (Fédération internationale de football). "L’Espagne et le Portugal sont dans la course" mais devront surmonter de "grandes difficultés" pour obtenir le Mondial-2018, selon le président de la RFEF, Angel Maria Villar. A défaut, les deux pays seront aussi candidats pour 2022. La commission d’inspection de la Fifa a commencé lundi au Japon (qui postule pour 2022) une grande tournée de tous les candidats aux Mondiaux de 2018 et 2022.
APS