Une vaste opération d’aménagement du centre-ville est prévue dans le plan de modernisation de Constantine. Selon les déclarations du premier responsable, les allées Benboulaïd, le square Ahmed Bey, appelé communément Dounia Ettaraef, ainsi que le jardin Bennacer, implantés au cœur de la ville, subiront, dès le mois de septembre, une mise à niveau qui les transformera radicalement.
L’objectif est de récupérer ces lieux stratégiques pour en faire des promenades et des espaces pietons. La population, qui est en quête désespérée de lieux de détente, devra ainsi s’approprier la Brèche, livrée depuis toujours à des vendeurs à la sauvette et aux kidams. Ces lieux occupés,
par endroit, par quelques commerces de terrasses, désertés par les familles, n’ont jamais répondu aux besoins des citoyens en la matière.
La réalisation d’un tel projet a nécessité une étude de faisabilité et devra compter, dans sa concrétisation, sur des architectes, des urbanistes et des paysagistes. Ce sont là les exigences de la transformation d’un simple espace urbain intra-muros en une esplanade agréable à emprunter.
Ce genre d’entreprise sera l’illustration parfaite de la politique du jumelage, scellée, il y a dix ans, entre les municipalités de Constantine et de Grenoble (France). Pour le chef de l’exécutif, il était temps de mettre à profit cette réalité et passer «du simple protocole à celui de l’activité permanente». Et c’est dans cette optique que les allées Benboulaïd, sises à la Brèche, ainsi que le côté sud du jardin Bennacer, seront au centre d’un aménagement urbain d’envergure. Dans ce projet, le square Dounia Ettaraef sera le premier à faire les frais du Plan de modernisation. Lors de la session de l’APW tenue la semaine dernière, il annoncera sa démolition pour l’après-Ramadhan. Il a d’ailleurs effectué une visite sur les lieux, il y a quelques mois, pour rassurer les quatorze commerçants y activant sur leur délocalisation.
N. D.