Le tribunal criminel de la Cour d’Alger a prononcé, jeudi dernier, des peines allant d’une année à 3 ans de prison à l’encontre de quatre individus accusés de menace de mort. Les accusés, Hatat Noureddine et Hatat Salim, ont été condamnés à trois ans de prison et une année avec sursis alors que les accusés Ninouh Foudil et Hatat Brahim ont écopé d’une année de prison ferme.
Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent au 15 août 2009 lorsque la victime, N. Brahim, propriétaire de deux agences de location de voitures, a reçu un appel téléphonique d’un inconnu qui prétendait appartenir au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) relevant de la katiba d’El-Arkam activant à Boumerdès et Bouira. Durant la séance, la victime a indiqué qu’elle avait été menacée de mort par cet inconnu si elle ne se soumettait pas à ses volontés. La victime s’est aussitôt rendue aux services de sécurité qui sont parvenus à détecter le groupe grâce aux numéros de téléphone utilisés.
Issus d’un village de la commune de Beni Amrane (Boumerdes), les quatre accusés -membres d’une même famille- ont procédé à cette opération pour le gain. L’accusé Hatat Salim, propriétaire d’un magasin de téléphones portables à Beni Amrane, utilisait, avec la complicité des autres accusés, la puce servant à charger les comptes de portables pour contacter la victime.
Le parquet a requis 10 ans de prison ferme à l’encontre de tous les accusés, qui ont reconnu leurs actes devant le juge d’instruction.