Le Directeur technique national (DTN) français Gérard Houllier s’est défendu des accusations portées à son encontre après le fiasco de l’équipe de France au Mondial-2010 où elle a été éliminée dès le premier tour, assurant qu’il n’avait jamais été impliqué dans les choix ou le jeu des "Bleus". "Je veux bien en prendre plein la tête si je suis responsable, mais ce n’est pas le cas. La direction technique nationale n’a aucun droit de regard sur l’équipe de France. Je n’ai jamais été impliqué, de près ou de loin, dans les choix ou le jeu de l’équipe de France", a déclaré Gérard Houllier, cité hier par le site internet du magazine spécialisé "France Football". "Les gens pensent à tort que j’étais le patron de Raymond Domenech, mais son patron, c’était le président de la Fédération (française Jean-Pierre Escalettes). Le directeur technique est le patron de toutes les sélections, sauf de l’équipe de France A", a-t-il poursuivi. Concernant le choix de conserver le sélectionneur Raymond Domenech en 2008, le DTN français a expliqué qu’il avait "fait d’autres recommandations" mais "les autres candidats ayant été écartés, je me suis rangé derrière la décision de reconduire Domenech". Mais pour l’ex-entraîneur de Lyon et Liverpool, "l’erreur, c’est qu’on a laissé Raymond Domenech s’enfermer dans un régime autarcique". "Raymond a dit qu’il allait changer, mais il n’a rien changé", a-t-il regretté. Gérard Houllier a avoué également qu’il avait songé à jeter l’éponge après toutes les accusations portées à l’encontre de sa personne et après la démission du président de la fédération Escalettes. "Je vous mentirais si je vous disais que je n’ai pas eu envie de claquer la porte quand certains ont commencé à me mettre en cause. Mais ce n’est pas mon style de partir quand ça va mal", a-t-il dit.
Une fleur sud-africaine nommée vuvuzela en l’honneur du Mondial-2010
Elle ne casse pas les oreilles et n’est pas en plastique: la nouvelle vuvuzela sud-africaine n’est autre qu’une fleur récemment découverte dans la région du Cap (sud-ouest) et nommée en l’honneur de la première Coupe du monde de football sur le continent. Cette fleur à la corolle jaune ressemble à la trompette assourdissante devenue le symbole du Mondial-2010 en Afrique du Sud, selon l’Institut sud-africain de la biodiversité nationale (Sanbi). En voyant la forme de la fleur en entonnoir, un employé à la retraite de l’Institut a eu l’idée de la nommer vuvuzela et "le reste, comme on dit, fait maintenant partie de l’histoire", a expliqué au Sunday Times la présidente du Sanbi, Tanya Abrahamse. La "Moraea vuvuzela" appartient à la famille des iris mais elle est menacée par l’agriculture et l’urbanisation.