Le tronçon de la RN 16 entre le centre universitaire au lieu dit El Mris et le siège de la wilaya de Souk-Ahras commence à faire peau neuve. Un projet ambitieux a été lancé sur ce tronçon qui représente la vitrine de la ville. Il consiste en l’aménagement des trottoirs, le revêtement de la chaussée, la décoration des abords par des tableaux, des fleurs et des arbustes et la construction de 4 jets d’eau aux ronds-points Badji Mokhtar, les 4 horloges, Chaabani et la route de Zaarouria. Ce dernier a déjà été mis en service le week-end dernier ce qui a ajouté une touche de beauté à ce boulevard baptisé Med Cherif Messaadia. La wilaya de Souk-Ahras a bénéficié, pour le quinquennal 2010/2014, d’une enveloppe avoisinant les 10 milliards DA destinée au secteur des travaux publics afin de moderniser le réseau routier, un réseau qui était il y a une dizaine d’années dans un état lamentable alors que la ville de Souk-Ahras représente l’intersection de deux importantes routes nationales qui relient le nord au sud du pays et les wilayas de l’Est à la frontière tunisienne d’où son importance économique et stratégique. Ainsi et parallèlement au parachèvement des projets du quinquennal écoulé évalués à 25 milliards DA dont la modernisation de 422 kilomètres de routes, la construction du pont de la ville de Souk-Ahras, le parc régional et les 10 maisons cantonnières, le prochain programme verra surtout la réalisation de la double voie reliant Taoura à Ouenza (49 km au total) puisque la wilaya de Souk-Ahras figure sur le tracé de la double voie qui reliera sur 300 kilomètres l’autoroute Est-Ouest au nord à celle des Hauts-Plateaux au sud tout en réalisant 11 km d’évitements afin que la double voie ne traversera plus les villes.

Des centaines de mètres cubes d’eau dans la nature Qui paie la facture ?
L’alimentation des habitants de Souk-Ahras eau potable connaît depuis quelques jours des perturbations allant jusqu’à priver certains quartiers de ce liquide vital pendant 5 à 7 jours comme cela s’est passé récemment aux cités Sidi Messaoud et Draia Ahmed. Ces perturbations sont dues, selon quelques sources, aux travaux de renouvellement du réseau AEP dont la vétusté et la dégradation a causé des dizaines de fuites engendrant la perte de centaines de mètres cubes d’eau potable quotidiennement. Les effets de ces pertes sont multiples, à commencer par la détérioration de la chaussé qui devient dans certains quartiers impraticable, la diminution de notre réserve en eau surtout que le barrage Ain Dalia n’est qu’au tiers de sa capacité, la baisse de pression qui fait que l’eau n’arrive pas aux étages supérieurs, les perturbations dans la distribution et la facture jugée par les citoyens exagérée et que la plupart imputent à cette eau gaspillée.
K M.