Le Midi Libre - Sport - "Sur la même longueur d’ondes"
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Edition du 29 Juin 2010



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Paulo Ferreira (Portugal)
"Sur la même longueur d’ondes"
29 Juin 2010

Après deux matches passés sur le banc des remplaçants, certains joueurs pourraient commencer à trouver le temps long. Paulo Ferreira n’est pas de ceux-là. Le défenseur de Chelsea, qui a disputé l’intégralité du match contre la Côte d’Ivoire au poste d’arrière droit, a ensuite été écarté pour des raisons tactiques. "Nous avons de bons joueurs à tous les postes. Il faut donc être prêt à débuter ou à donner un coup de main en rentrant en cours de match", explique-t-il au micro de FIFA.com. Le latéral a donc suivi le nul arraché au Brésil (0:0) depuis la touche, Carlos Queiroz lui ayant préféré Ricardo Costa, jugé plus performant sur coups de pied arrêtés. Pour la deuxième journée, l’ancien entraîneur du Real Madrid et adjoint de Sir Alex Ferguson à Manchester United avait choisi d’aligner Miguel. Conscient que son équipe devait marquer un maximum de buts à la RDP Corée après le nul avec les Ivoiriens, le maître tacticien portugais s’est donc une nouvelle fois passé des services de Ferreira, considéré comme plus défensif que son collègue de Valence. "Avoir plusieurs options pour un même poste, c’est ce qu’un entraîneur peut rêver de mieux, poursuit l’ancien joueur du FC Porto. Ceux qui débutent se montrent très performants et les remplaçants font aussi leur part du travail." A en croire notre interlocuteur, l’esprit d’équipe et la compétition au sein du groupe sont deux éléments essentiels pour aller loin en Coupe du Monde de la FIFA. "Nous sommes tous sur la même longueur d’ondes", assure-t-il. Il faut dire que Ferreira a pris l’habitude de se battre pour une place de titulaire. A Chelsea, il n’est pas toujours le premier choix de Carlo Ancelotti. "Si je ne suis pas titulaire, je me prépare mentalement à entrer en cours de jeu et à faire le nécessaire pour aider l’équipe." Queiroz a utilisé ses trois changements à chacune de ses sorties et a aligné trois formations différentes au coup d’envoi, ce qui n’a évidemment pas échappé à Ferreira. "Pour aller loin en Coupe du Monde, il vaut mieux disposer de plusieurs solutions de rechange. Aujourd’hui, une équipe ne se résume plus aux onze titulaires au coup d’envoi."

Puiser dans les réserves
Opposé à l’Espagne, championne d’Europe en titre, au prochain tour, le Portugal sera sans doute contraint de puiser dans ses réserves s’il veut disputer à nouveau les quarts de finale, quatre ans après Allemagne 2006. Bien entendu, Cristiano Ronaldo continue de faire la une des médias et ce ne sont pas les trois titres d’Homme du Match remportés au premier tour qui vont détourner l’attention des journalistes. Pourtant, Ferreira préfère insister sur l’esprit d’équipe et la cohésion au sein du groupe. "Nous avons livré des matches solides depuis notre arrivée en Afrique du Sud, souligne-t-il, sans doute en référence à la rencontre très tactique qui a opposé le Portugal au Brésil. Ces résultats, nous les devons avant tout à notre solidarité. Nous sommes tous concentrés sur le même objectif." "Comme tout le monde, nous voulions déjà passer le premier tour. C’est désormais chose faite", constate le défenseur, qui faisait partie du groupe qui a atteint les demi-finales de l’épreuve en 2006. "Maintenant, peu importe l’adversaire. De toute façon, il suffit d’une erreur ou d’une saute de concentration et c’est la fin du voyage. Les équipes encore en lice ne sont pas là par hasard." Quoi qu’il en soit, si Queiroz décide de modifier à nouveau la formule de départ, il pourra compter sur un Ferreira très motivé. "Je suis toujours prêt à représenter mon pays, dans n’importe quelles circonstances."


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