à chaque saison estivale, plus de deux millions de vacanciers foulent la chaîne de plages dont dispose cette ville. Les plages qui accueillent le plus de monde sont Cap Rosa et la Vieille Calle où se trouve un site historique datant de 1683.

El-Kala, cette ville balnéaire de moins de trois mille habitants, située entre la capitale de l’acier Annaba et Tabarka en Tunisie,  est dans le domaine touristique la destination la plus prisée par les estivants des villes de l’intérieur, notamment Constantine, Batna Tébessa, Biskra, El-Oued, etc. Chaque saison estivale, plus de deux millions de vacanciers foulent la chaîne de plages dont dispose cette ville. Les plages qui accueillent le plus de monde sont Cap Rosa et la Vieille Calle où se trouve un site historique datant de 1683. Ce rush s’explique par la quête de fraîcheur qui caractérise cet haut lieu d’histoire, du fait de l’emplacement des plages qui sont à moins de cent mètres d’une chaussée carrossable qui longe la côte sur plus de 40 km.Par ailleurs, notons, au passage, que toutes ces plages, en particulier celles qui viennent d’être autorisées à la baignade, sont loin de toute forme de pollution en plus du caractère verdoyant de la région à longueur l’année, ce qui constitue, en réalité, un acquis sans précédent pour cette région et pour les vacanciers qui retrouvent en ces endroits féeriques la fraîcheur et la tranquillité tant recherchées pour passer d’agréables moments. Les espaces verdoyants éloignés de l’agglomération ont résisté au béton dévastateur. Selon une source locale, en dépit du manque d’infrastructures adéquates, les visiteurs viennent surtout en famille pour s’y détendre en optant pour le camping de masse. Les jeunes couples, en quête de romantisme qu’offre cette nature exubérante, fréquentent également les diverses plages de cette région. Peu de vacanciers s’orientent vers les plages Draouch ou Chatt, dans la daïra de Ben Mhidi, wilaya d’El-Tarf. En dehors de quelques  motels, dont certains affichent complet depuis le mois de mars dernier ou loués à des sociétés nationales et étrangères, les structures touristiques à travers la wilaya demeurent insuffisantes. On se contente, dans la plupart des cas, de quelques camps dont les prix sont exorbitants.
Par le passé, plusieurs investisseurs ont eu des lots de terrain dans le cadre du calpi, mais malheureusement, ces terrains, en toute impunité, sont revendus ou laissés en jachère. Par ailleurs, un phénomène est en train de se développer à El-Kala, à savoir la multiplication des manifestations artistiques et culturelles durant l’été, créant un vacarme indescriptible dans les quartiers. De telles manifestations ont pour rôle, certainement, d’attirer les estivants qui viennent de tous les horizons. Ils sont reconnaissables grâce à leurs immatriculations.              
Les plages d’El-Kala sont uniques à travers le pays, mais elles nécessitent un grand nettoyage, car certaines sont dans un état lamentable. Les autorités locales sont appelées à prendre ce problème en charge.
Par ailleurs, les premiers vacanciers invitent les autorités locales à œuvrer à la création d’espaces cultuels et artistiques ; un domaine qui est en hibernation depuis longtemps, malgré que les artistes ne manquent pas, seulement, la plupart d’entre eux sont soit marginalisés ou au chômage.
En 2009, le nombre de visiteurs aurait atteint les 2.000.000 de vacanciers, selon les responsables locaux. Une nette amélioration des sites est constatée mais il est temps de développer au niveau de cette wilaya le tourisme de masse et pourquoi pas créer des plages privées.