Assurer la sécurité routière dans l’Algérois constitue encore, en dépit des efforts consentis, le grand chantier des autorités tant locales que policières. Avec un bilan lourd de plus de 4 mille morts annuellement, conséquence inéluctable de l’insouciance des conducteurs, selon les services de sécurité. A ce lourd bilan s’ajoute celui des blessés et des pertes matérielles autant pour les victimes que pour l’Etat. Cependant, il est à noter une baisse de 35 % des accidents de la route dans la capitale au cours des cinq premiers mois de 2010. La mise en application du nouveau code de la circulation 09-03, en janvier de l’année en cours, a permis une nette amélioration, a expliqué l’officier de police Mohamed Tounsi de la sureté de daïra de Sidi M’hamed, hier, intervenant sur les ondes de Radio El Bahdja. Il expliquera que plusieurs mesures ont été prises, en raison de la saison estivale, à Alger. Le Plan Azur, lancé le 21du mois en cours, par les services de sureté de la wilaya d’Alger, a mis en place plusieurs patrouilles mixtes (motos et voitures) déployés sur les axes routiers importants, à l’instar de la rocade de Ben Aknoun ou d’El Harrach. Une police des plages a également été mise en place, a-t-il indiqué, pour l’assurance de vacances sécurisés. La sécurité, a assuré l’hôte de la radio, est d’abord une question de comportement. «Le citoyen doit être conscient de l’importance de son rôle sur la route, vu qu’il peut provoquer un accident», a-t-il averti et d’ajouter que l’ensemble des opérations de préventions menées par les différents corps de sécurité visent principalement à «élever le degré de civisme chez les citoyens».
M. B.