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Edition du 27 Juin 2010



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Ain Naâdja, cité des 188-logements
Importantes dégradations après seulement 3 ans d’existence
27 Juin 2010

Bien qu’inaugurée voilà tout juste trois années la cité des 188-Logements de Aïn Naâdja commence déjà à se dégrader sérieusement. Des murs gravement fissurés et des pans entiers de balcons et de plafonds, se détachent chaque jours devant des familles impuissantes. Ces dernières explicertaines familles ont tenté de faire faire certains travaux de réhabilitation à leurs frais, mais elles se sont vu rapidement rappeler à l’ordre par la direction de l’OPGI. Cette dernière est, selon des résidants de cette cité, intervenue pour faire arrêter ces travaux jugé «illégaux». L’OPGI a ainsi mis en garde les occupants de cette cité à ne pas y faire le moindre aménagement ou réfection, affirmant que dans le cas contraire ces familles seront en infraction avec la loi, nous explique-t-on. Le paradoxe, c’est que ce même office refuse de répondre aux maintes sollicitatios des familles pour effectuer lui-même ces travaux urgents et nécessaires pour la sécurité des familles qui payent mensuellement des charges dans ce sens. Cette cité s’est très rapidement et inexpliquablement gravement dégradée, les habitants de ladite cité expliquent cela par le fait qu’à la reception de leurs appartements ils avaient déjà constaté des mauvaises finitions : fuites et divers défauts sont apparus juste quelques semaines après leur aménagement dans ces logements réalisés dans le cadre du social. Certains d’entre eux ont attendus pendant plus de deux décennies de pouvoir occuper un appartement décent. Ils nous expliquent que leur bonheur s’est rapidement transformé en désillution face à l’état des lieux et au non suivi par les autorités concernées et l’OPGI. Ces derniers font la sourde oreille et refusent d’intervenir. Aujourd’hui ces familles se demandent si elles sont condamnées à la précarité qu’elles pensaient avoir laissées deriière elles voilà trois ans. La tutelle et les autorités locales sont interpellées pour intervenir rapidement et tenter de sauver ce qui peut l’être encore.

Par : Chafika Kahlal

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