Le gala organisé par l’établissement Arts et Culture va réunir Rihet Lebled, Joe Batoury, et Diwan El Bahdja. Joe Battoury qui est un artiste accompli doublé d’un hip hoppeur invétéré interprète des chants traditionnels sacrés qu’il n’hésite pas à décliner sous forme de riddims dub qui à coup sûr ne manqueront pas de transporter ceux qui l’écoutent jusqu’en Jamaïque.
Les Algérois sont conviés le 1er juillet 2010 à 21h sur l’esplanade du Théâtre de Verdure du Complexe Laâdi-Flici pour assister à la Nuit du gnaoui, une soirée complètement dédiée à ce genre musical originaire de l’Afrique subsaharienne. Le gala organisé par l’établissement Arts et Culture va réunir Rihet Lebled, Joe Batoury, et Diwan El Bahdja. Joe Battoury qui est un artiste accompli doublé d’un hip hoppeur invétéré interprète des chants traditionnels sacrés qu’il n’hésite pas à décliner sous forme de riddims dub qui à coup sûr ne manqueront pas de transporter ceux qui l’écoutent jusqu’en Jamaïque. Batoury est adepte de la fusion, blues, jazz et électro. Il s’est fait connaître dès 1995 sur scène en jouant du Hip-Hop avant de devenir le premier MC Algérien. Après des recherches sur 360 compositions traditionnelles avec le goumbri, Joe s’exerce à l’art africain avant de créer le groupe Sakia du nom de a rivière qui traverse l’Ancien Soudan. Très actuelle, voire actualisée à la réalité algéroise, la musique de Batoury porte des traces très locales. Bien que s’attachant toujours à sa guitare basse traditionnelle, le goumbri, et au karkab, (castagnettes traditionnelles) en l’occurrence, on chante «Kiffan Show» «Rap Cit», «Belcourt Zoo» et «Belcourt zoo 2». Il faut chercher le point d’attache entre transe gnaouie et les évasions urbaines. Mais le Sahara et les immensités désertiques d’où cette musique a transité pour arriver au béton, n’est pas en reste. Il faut se délecter des morceaux inspirés des dunes de Béni Abbes avec «Salam alikou», Saharian vibes», «Beni abbes» et «Laâfou». Quant à Gnawa Rih’t Lebled (Senteur du pays) qui réunit un groupe de jeunes très dynamiques, il est habité à peu près par la même passion : injecter du moderne dans la musique gnaouie traditionnelle en n’hésitant pas à puiser dans des rythmes africains et sud-américains tout en continuant à puiser dans le répertoire (diwane). Ce groupe a, en sus des goumbris, karkabou et autres tbal introduit des instruments nouveaux tels que djembi et la batterie. Crée en 2007, ce groupe est composé de trois anciens membres du groupe Diwan D’Zair de Maâlem Benaissa : Amine Chibane, Allal Benbarka, (Chant Gumbri et Batterie), Chakib Bouzidi, (Chant Gumbri et Djembe) Rafik, Zaki, Azzedine dit Bania, Mehdi, Yousri dit Toto et Amine dit Tchanga (karkabou et chœurs). Rih’t Lebled associé à Diwane el Bahdja et à Batoury ont ceci de commun qu’ils ont assis le gnaoua algérois. Une musique qui détonne sur les martèlements de batteries, karkabou et goumbri.