Une virée à travers les marchés de la ville nous a permis de constater que seule la banane reste plus ou moins abordablepuisqu’elle est cédée entre 80 et 90 dinars. Quant aux autres fruits ils sont inaccessibles et loin d’être à la portée des bourses moyennes. Jugez-en : l’orange à 180 DA, la poire 350 DA, la pomme 170 DA, le raisin 300 DA, le melon 100 DA et les pêches 150 DA. Interrogé sur cette envolée des prix un marchand de fruits et légumes nous dira d’un air suffisant : "Que voulez-vous ! Les prix sont libres et la marchandise est rapidement écoulée, les citoyens achètent sans marchander". Chose avérée puisque nous avons décidé de refaire un tour en fin de journée et grande sera notre surprise de constater que les étals ont été totalement vidées de leur précieuse marchandise.
C.- E. M.