Un concours de circonstances exceptionnelles a privé l’équipe nationale d’une victoire ou du moins d’un nul face à la Slovénie, a estimé le président de la (FAF), Mohamed Raouraoua, lors d’un point de presse animé à San Lameer (Durban) au lendemain de la défaite (1-0) à Polokwane.
Raouraoua explique ce concours de circonstances par l’expulsion de Ghezzal et le but assassin, qui a trompé le gardien en raison de la vitesse particulière du ballon ou du manque de concentration de Chaouchi qui a, du reste, fait un très bon match en arrêtant des ballons beaucoup plus difficiles. «L’équipe a été bien en place et elle a produit un beau football et aurait pu prétendre à mieux», a-t-il dit en estimant que l’expulsion de Ghezzal sur «deux petites erreurs ridicules» a fait basculer le match. «L’équipe n’a pas démérité et nous aurions pu remporter la match ou obtenir au moins le nul», a-t-il relevé. Après avoir rappelé qu’il apportait «tout son soutien» à Ghezzal, ainsi qu’à Fawzi Chaouchi, le premier responsable de la FAF pense qu’au vu de sa prestation, l’équipe nationale a «dignement» représenté le football national, arabe et africain et qu’il reste deux matches à jouer qu’elle n’abordera pas dans la peau d’une victime. «Nous allons aborder ces deux matches avec toute la volonté, le courage l’abnégation et les sacrifices nécessaires pour faire de bons résultats. Nous ne nous présenterons pas en victimes expiatoires. Nous allons continuer et tout les joueurs tout comme l’entraîneur sont convaincus qu’il faut aller au bout de nos forces et nos moyens», a-t-il dit.