Une enveloppe de 870,7 millions de dinars a été consacrée au financement de nouvelles opérations agropastorales dans la wilaya de Tébessa au titre des années 2009 et 2010, a-t-on indiqué samedi à la direction régionale du Haut commissariat au développement des steppes (HCDS).
M. Salah Eddine Kellil, directeur régional de cet organisme, a précisé que 527 millions de dinars de cette enveloppe, puisée du programme de développement des Hauts-Plateaux, ont été affectés à la réalisation de 26 nouveaux puits, 8 forages, 35 mares et 5 retenus collinaires, en plus de l’aménagement de 41 points d’eau, la mise en place d’équipements de conservation de sols et la construction de bassins et de canaux d’irrigation.
Le budget d’équipement du HCDS a pris en charge, pour sa part, a ajouté le même responsable, une série de projets complémentaires pour un montant total de 168,1 millions de dinars, relatifs à la mise en valeur des parcours steppiques sur 2 mille hectares, la plantation pastorale sur 5 mille hectares, la réalisation de mares et le fonçage de 2 nouveaux forages à Bedjen et Machtat Berzguen, dans la commune d’El-Ma Labiadh.
Parallèlement à ces programmes de développement, le HDCS a également prévu, dans le cadre du renouveau rural, des projets agricoles de proximité, retenus pour lutter contre la désertification et l’érosion.
La désertification a touché jusque-là un tiers environ du total de la surface de la wilaya, évaluée à 13.878 km2.
Ce phénomène est, notamment, palpable dans la partie sud-ouest de la wilaya, au niveau des limites administratives des wilayas d’El-Oued et de Khenchela, rappelle l’APS, soulignant que plus de 80% de la surface de la wilaya sont occupés par le pastoralisme. Le HCDS avait retenu en 2009 huit projets agricoles de proximité dans le cadre du Programme de développement agricole et rural (PDAR) au profit des localités de Bir El-Ater, Bir Mokadem, Bir Dheb, El-Hammamet et Oum Ali. Ces actions avaient nécessité au total un financement de l’ordre de 175 ,5 millions de dinars. Entre 2000 et 2008, cet organisme avait mis en valeur plus de 12 mille hectares de terres agricoles incultes, dont 4 mille avaient été plantés en fourrages pour l’alimentation du bétail et le reste d’opuntia (figue de barbarie). S’ajoute à ceux-ci, la plantation pastorale de 5 mille hectares, effectuée par le même organisme entre 1994 et 1998, dans le cadre des anciens programmes des grands travaux agricoles.