Une grève illimitée, qui prendra effet à partir du 8 du mois en cours a été annoncée par les syndicats des professeurs et docents (SNPDSM) et des maitres assistants (SNMASM) de la faculté de médecine. Dans ce conflit qui les oppose au doyen dont ils demandent le départ, la tension vient de monter d’un cran en ce début du mois. Les «mesures conservatoires» prises par le doyen à l’encontre de quatre hospitalo-universitaires au motif «d’absence irrégulière» ont relancé de plus belle les hostilités. Selon les syndicats, les professeurs sanctionnés «étaient en congé scientifique». En première réaction, la communauté hospitalo-universitaire a organisé, la semaine dernière, un sit- in d’une heure pour dénoncer «la politique d’escalade lancée par le doyen». A l’issue d’une assemblée générale à laquelle étaient conviées les formations étudiantes l’UNEA et l’UGEL, le recours à une grève illimitée a été voté. Son entrée en exécution se fera à partir de mardi prochain. Les étudiants de la faculté de médecine qui ne se sont pas encore remis de la grève, déclenchée le 16 mai dernier, vont encore subir les conséquences d’un conflit qui dure depuis dix mois entre le corps enseignant et l’administration. Les cours et les examens seront suspendus, ce qui n’ira pas sans leur causer des retards dans leur cursus. Et la situation risque de s’inscrire dans le temps puisque les contestataires n’en démordent pas. La démission du doyen est posée comme condition sine qua non à la reprise du travail.
N. D.