Le sélectionneur national, Mourad Aït Ouareb a reconnu la médiocrité du niveau du handball féminin en Algérie. Il a indiqué qu’en plus de l’absence de joueuses de grands gabarits, il est à déplorer le manque d’infrastructures.

Il dira toutefois que l’espoir est permis. «Le niveau reste tout juste moyen, pour ne pas dire en dessous de la moyenne. Mais on espère voir de meilleures performances», nous confie cet entraîneur au cours d’une rencontre en marge des finales du championnat d’Algérie abrités, dernièrement, par la Coupole du complexe Mohamed-Boudiaf à Alger. Le sélectionneur, également ancien handballeur, explique ce niveau par le manque de moyens mis à la disposition des sélections nationales et des clubs évoluant dans le championnat national. «Comparativement aux années précédentes où il y avait un meilleur niveau, actuellement il y a un manque flagrant du côté des filles. Je ne sais si cela doit être imputé au manque de moyens. Les filles il faut le signaler s’entraînent sur un "quart" de terrain. Une chose est sûre, les filles n’ont pas vraiment les créneaux qu’il faut. C’est peut-être tout ça qui mène à ces résultats peu encourageants». Pour notre interlocuteur la volonté existe chez les entraîneurs font le maximum pour améliorer les conditions du travail, et développer la discipline, mais, dira-t-il, «cela reste insuffisant. C’est dommage pour les filles». M. Aït Ouareb est néanmoins optimiste pour la suite. S’exprimant sur la sélection nationale, le coach précise que sa formation est à jour puisque confirme-t-il «après le championnat d’Afrique les camarades de Nassima Dob ont disputé deux tournois à Constantine et à Sétif. Je vais tenter de déterminer ce qui manque à mon équipe pendant cette période qui nous sépare de la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui reste mon objectif principal». Mourad Aït Ouareb confirme qu’il y aura beaucoup de changement au sein de l’équipe nationale jusqu’à ce que l’équipe trouve sa stabilité «J’ai fais venir de nouvelles joueuses pour voir ce qu’elles peuvent apporter à l’équipe. Mon travail actuel est axé sur ce volet. J’espère dénicher les joueuses qui pourront apporter un plus à l’équipe avant le prochain championnat d’Afrique. J’ai réussi à avoir deux gardiennes de but et aussi à dénicher un pivot. Je n’avais pas pu ramener ces joueuses avant, car nous n’avions pas le temps de les préparer. De ce fait il fallait faire appel à des filles avec au moins une petite expérience, mais maintenant on a le temps de revoir chaque compartiment. Avec l’arrivée de ces nouvelles joueuses on essaye de pallier les manques constatés lors de notre dernière sortie en terre égyptienne» a-t-il conclu.