La localité de Tlétat Ed-Douair, située à cinquante kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Médéa, abrite une population riche de 7.634 âmes, dont 1.804 n’en finissent pas de souffrir de manière récurrente des pénuries d’eau. Cela fait en effet pratiquement trois longs mois que les fractions de Debdeb, Ouled Benyamina et Ouled Bensafari n’ont pas été alimentées en eau potable à la suite d’une panne, non réparée à ce jour, de la pompe d’alimentation.
Ainsi, les autochtones se trouvent obligés de s’approvisionner en eau potable au moyen de citernes qu’ils achètent de 900 jusqu’à 1.200 DA pour les 3.000 litres. Ceux qui n’ont pas les moyens de le faire, se rabattent sur les sources et oueds, avec le risque des maladies à transmission hydrique. D’ailleurs une épidémie du genre n’est pas à écarter, dans le cas où cette situation est appelé à persister. "Nous appréhendons les retombées néfastes de cette situation qui dure depuis trois mois" se plaint l’un des habitants de cette localité.
D’autre habitants, approchés, nous diront que "le problème réside au niveau de la Direction de l’hydraulique de la wilaya de Médéa qui n’a pas voulu donner son aval pour permettre l’acquisition d’une nouvelle pompe d’alimentation». Le souhait de tout le monde est que cette situation trouve une issue rapide avant l’installation des grandes chaleurs.