La prévention des infections nosocomiales, contractées dans des structures médicales, débute par le soin qu’accorde le personnel médical à sa propre hygiène et à celle de son environnement, ont souligné, lundi, des paramédicaux à Constantine. A l’ouverture des 3es journées scientifiques sur les infections nosocomiales, organisées au Palais de la culture Malek-Haddad par l’Union des paramédicaux de la wilaya (UPM), son secrétaire général, M. El-Ayachi Benelmili, a insisté sur "la sensibilisation, la formation et l’information du personnel paramédical autour de l’importance d’acquérir des gestes simples et sains". Ces gestes doivent être, a-t-il dit, "cultivés en permanence au service d’une santé pour tous", avant d’ajouter qu’il est "plus que jamais indispensable d’éradiquer des pratiques laxistes qui nous coûtent de plus en plus cher et qui discréditent la formation et la qualité de soins de nos établissements sanitaires". Considérant que "la faille réside dans le personnel médical, du commis de service jusqu’au praticien", M. Seïf El-Islam Brahmi, chargé de la cellule de soins à la Direction administrative et médicale (DAPM) au CHU de Constantine, a relevé que ces derniers "ne suivent pas scrupuleusement les techniques d’hygiène poussées recommandées par l’OMS" afin de lutter efficacement contre les risques de ce type d’infections.
APS